L a vision de l'école d'Ana-lafolaka, commune rurale d'An-dina, district d'Ambositra, est avant tout la sécurité et l'autonomie alimentaire.
Cette commune de la région Amoron'i Mania a l'avantage d'avoir un sol riche et d'abriter des techniciens engagés en agriculture. Le champ-école d'Andina fait des progrès dans des techniques améliorées et le rendement obtenu est louable. " C'est une école mais c'est aussi un centre d'apprentissage à ciel ouvert où des techniques de culture sont expérimentées, partagées et appliquées. Des apprenants de Mahajanga, Toliara et d'Antananarivo viennent ici pour apprendre un peu plus sur les techniques d'agriculture et de riziculture ", explique le professeur Henri Randrianasolonjanahary, principal dirigeant du champ-école d'Analafolaka, Andina. Le champ-école présente diverses variétés agricoles. On y voit des citronniers qui produisent en toute saison, des avocats qui poussent à une vitesse record, des semences améliorées de manioc, des arbustes, des plantes médicinales, des arbres fruitiers et tant d'autres.
Les apprenants en agriculture au champ-école sont incités à être plus professionnels dans leurs activités agricoles. Depuis l'entretien minime du sol jusqu'à la transformation du produit obtenu en nourriture, en soin et traitement, en activité génératrice de revenu.
Prévision
Le champ-école ambitionne de former les agriculteurs des soixante-et-une communes composant la région Amoron'i Mania. Avec des coopératives mises en place par le maire, une usine de transformation de tomates voit le jour dans le fokontany d'Ampasinabe, toujours dans la commune rurale d'Andina. Le projet envisage de produire et de transformer deux millions de paniers de tomates biologiques par an. Un agriculteur arrive à en produire 60 tonnes par ha en ce moment. Un autre projet de culture de café biologique a découlé des formations au champ-école. Cent mille pieds de caféiers sont en cours de mise en terre. Samuel Herimampionona, étudiant à l'Institut supérieur de technologie d'Ambositra a acquis des expériences auprès du champ-école. C'est actuellement un " richard " dans l'agriculture. Outre ses revenus issus de ses productions agricoles, il devient formateur à son tour et fait le tour des communes pour apprendre l'agroforesterie, la culture contre-saison et les techniques de culture améliorées à des centaines de paysans.