Identification des clients et des cas suspects de blanchiment de capitaux dans l'immobilier. C'est ce sur quoi a porté, mercredi 2 mai, au Jardin des Rails, dans la commune du Plateau, la formation des agents et promoteurs immobiliers.
L'atelier initié par le ministère de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme visait à sensibiliser les acteurs du secteur sur les obligations et risques liés à leurs activités.
Justifiant cette initiative de son département, Diabaté Kaladji, directeur de cabinet du ministre de la Construction, a précisé que l'immobilier a été identifié comme l'un des secteurs les plus exposés au blanchiment de capitaux avec un niveau de vulnérabilité qui s'élève à 0,95 sur une échelle de 0 à 1.
" Le ministère de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme, à travers cet atelier, attend de votre part la validation des lignes directrices de mise en œuvre des obligations du secteur de l'immobilier en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme ", a-t-il situé.
Autres enjeux qui sous-tendent cette rencontre, il s'agit, selon Diabaté Kaladji, de former les professionnels du secteur de l'immobilier sur les procédures et les techniques d'identification, d'évaluation et de compréhension des risques auxquels ils sont exposés et d'encourager l'ensemble des professionnels à relever par des déclarations d'opérations suspectes (DOS) à la Cellule Nationale de Traitement des informations Financières (CENTIF), les informations sur toutes les opérations sujettes à soupçons, en vue d'en retracer l'origine et clarifier la source des financements engagés.
