Des lieux de culte vont encore être fermés par le gouvernement, qu'ils soient légalement installés non. Cette fois-ci, cela n'a rien avec la crise sanitaire à la covid19 à cause les lieux de culte sont restés pendant de longs mois.
Mais, la direction des culte leur reproche à présent trop de nuisances sonores. Et les incessants rappels à l'ordre semblent tomber dans des oreilles de sourds.
Directeur des cultes au ministère de l'administration territoriale, le Lieutenant-Colonel Bédiani Béléi a adressé ce jeudi un courrier d'avertissement aux responsables des organisations et fédérations religieuses.
Messieurs les Présidents,
La question des nuisances sonores générées par les lieux de cultes devient de plus en plus insupportable pour les populations. Cette situation nous interpelle tous, chacun en ce qui le concerne, administration comme responsables religieux.
La direction des cultes pour sa part, constate avec regret que les campagnes de sensibilisation, les avertissements et les multiples conciliations ne suffisent pas à éradiquer les mauvaises pratiques observées dans les lieux de culte. Elle ne saurait tolérer plus longtemps ces écarts et ces tapages qui empoisonnent la vie et la tranquillité des riverains.
A cet égard, la direction des cultes prendra, dans les prochains jours de nouvelles dispositions afin de mettre fin à ce phénomène. Des contrôles inopinés seront organisés sur toute l'étendue du territoire national par des équipes constituées des agents de la direction des cultes et des forces de sécurité.
Ces équipes seront munies de sonomètres pour mesurer l'intensité du bruit. Tout dépassement du seuil des 55 décibels conduira à la saisie des instruments de sonorisation et à la fermeture immédiate du lieu de culte incriminé.
La liberté religieuse s'arrête là où commence le droit à la tranquillité publique de tous les riverains.
Recevez, messieurs les présidents, mes salutations distinguées.