A l'horizon 2050, 66 % de la population mondiale devrait vivre en zone urbaine.
L'expansion continue de l'urbanisation, tirée par le dynamisme économique des villes, pousse la communauté mondiale à réfléchir sur des modèles urbains plus intelligents et plus durables.
L'idée est de trouver des solutions intelligentes pour concilier efficacité économique et utilisation durable des ressources. C'est l'objectif du programme 'Smart Cities' lancé au Togo jeudi par le PNUD.
Il fournira une assistance technique à une dizaine de communes sur l'adaptation aux changements climatiques. Oti sud 1, Kéran 1, Dankpen 2, Tchaoudjo 4, Mô 1, Lacs 1, Yoto 2, Kloto 1 et Agou 1 sont concernées par la phase pilote du projet.
Le dernier recensement général de la population et de l'habitat (4ème RGPH) au Togo a indiqué que la population urbaine croît annuellement de 4,5% en moyenne pour l'ensemble des villes du pays et de 5% pour la capitale, Lomé, selon le dernier recensement général de la population. A ce rythme, plus de 50% des Togolais vivront dans des centres urbains en 2030.
Ce qui pose évidemment des défis énormes dans le domaine du foncier, de l'accès à l'eau, à l'énergie aux infrastructures scolaires, aux services de santé. Sans même parler de la gestion des déchets.
'Le défi est clair et urgent : il faut réinventer les villes. L'effectivité de la décentralisation et les perspectives de croissance accélérée qu'elle engendrera sont une opportunité pour agir', a déclaré Aliou Dia, le représentant du PNUD à Lomé.
Il y a effectivement urgence. Les grandes villes togolaises ne sont pas préparées à cet afflux.