Hier, la grande famille de La Presse a perdu l'un de ses enfants les plus valeureux et l'un des hommes les plus intègres qui ont veillé à sa direction et à l'accompagnement de ses journalistes, de ses cadres et de son personnel administratif et technique.
En effet, Si Faouzi Aouam a tiré sa révérence ne laissant que des amis, des élèves et des collègues aussi bien dans le milieu des médias que dans le paysage politique national où il a occupé, durant de longues années, des fonctions de haute responsabilité dignes des compétences étendues dont il a fait montre dans tous les postes où il a excellé en tant qu'un haut commis de l'Etat éduqué, dès son enfance, aux valeurs de dévouement, de sacrifice, d'amour de la Tunisie et de militance sans répit dans l'objectif de faire prévaloir les idéaux de dialogue, de démocratie, de tolérance et surtout d'écoute de l'autre et d'acceptation du droit absolu à la différence.
Avant de diriger d'une main de fer dans un grand de velours La Snipe - La Presse de novembre 1994 à février 1996 où plusieurs dizaines de journalistes ont eu à apprécier ses qualités de haut commis de l'Etat qui sait surtout écouter ses collaborateurs et les inciter à faire prévaloir leurs compétences et leurs capacités à innover, à créer et à s'illustrer, feu Si Faouzi Aouam, que Dieu ait Son âme et l'accueille dans Son vaste et éternel Paradis, a assuré durant plusieurs années les fonctions de haut commissaire au développement régional avant de rejoindre le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) où il a assuré les fonctions de secrétaire permanent chargé des structures.
Aujourd'hui, tous ceux qui l'ont connu, de près ou de loin, pleurent un homme d'Etat valeureux, un collègue à la générosité infinie et aussi un intellectuel d'une haute facture.