Depuis 2011, le constat est unanime. La Côte d'Ivoire bouge. Tous les signaux sont au vert. A Abidjan, le 3e pont et l'échangeur du Marcory, inaugurés le 16 décembre 2014, font la fierté des Ivoiriens et le bonheur des Abidjanais. Les touristes tombent sur le charme de cet ouvrage.
En plus de cette infrastructure, les 4e et 5e ponts sont en construction. D'autres voies ont été ouvertes pour faciliter la circulation des automobilistes de la capitale économique de la Côte d'Ivoire. Abidjan, en l'espace de 10 ans, est devenu un vaste chantier à ciel ouvert. Soucieux du bien-être de ses concitoyens, Alassane Ouattara n'a pas fait que changer le visage d'Abidjan. Les villes de l'intérieur du pays connaissent, elles aussi, un embellissement qui leur donne fière allure. Les habitants de Yamoussoukro, San Pedro ou encore Korhogo sont témoins chaque jour de la métamorphose qui subit leur ville. Zoom sur le nouveau visage de ces communes du pays profond qui confirme, qu'avec Alassane Ouattara, le développement touche toute la Côte d'Ivoire.
Deuxième ville portuaire de la Côte d'Ivoire, San Pedro n'avait que son port comme référence. Aujourd'hui, quand on parle de San Pedro, en plus du port, l'on peut évoquer la mise à disposition de la population de plusieurs ouvrages. En cours de finition, la voie principale de cette cité portuaire n'est plus ce qu'elle était il y a quelques années. Aujourd'hui, le voyageur qui arrive dans la ville portuaire y celui du CHR. Cette voie, bitumée dans le cadre du projet de renaissance des infrastructures de Côte d'Ivoire (PRICI), redore le blason de San-Pedro. Un caniveau central a été construit pour faciliter le drainage des eaux de ruissellement d'une largeur de plus d'un mètre et long d'environ deux kilomètres allant de la gare au rond-point des quartiers Cité et Lac.
La ville dispose désormais d'une nouvelle université d'une capacité à terme de 20 000 étudiants. Elle ambitionne d'être un pôle d'excellence où sera formée l'élite de demain. Dernière-née des universités publiques de Côte d'Ivoire, l'Université de San Pedro (USP) est un pôle universitaire thématique avec des formations innovantes proposées par quatre Unités de Formation et de Recherche (UFR). L'UFR Agriculture, Ressources halieutiques et Agro-industrie pour répondre au besoin en ressources humaines dans les grandes industries du pays ; l'UFR Sciences de la mer pour former des étudiants hautement qualifiés dans les domaines de l'océanographie, les ressources marines et les sciences des littéraux ; l'UFR Logistique, Tourisme, Hôtellerie-Restauration pour relever le défi de la qualification du personnel dans le secteur du tourisme ivoirien et soutenir l'ambition de la Côte d'Ivoire de devenir la 5ème destination touristique africaine d'ici à 2025 et l'UFR Sciences de la santé pour la formation de médecins généralistes.
Elle compte également une Classe préparatoire aux Grandes Écoles (CPGE) : Mathématiques, Physiques et Sciences de l'Ingénieur (MPSI) et deux Écoles d'ingénieurs, notamment l'École d'ingénieurs en bâtiment et travaux publics et l'École d'ingénieurs en construction navale. Des filières d'enseignement qui épousent les aspirations d'une ville considérée comme le 2ème poumon économique du pays. Elles cadrent avec la vision du président de la République de favoriser l'adéquation entre la formation et l'emploi.
San Pedro se réinvente
L'USP préfigure l'université de demain en Côte d'Ivoire. San Pedro, c'est aussi un nouveau Centre hospitalier régional (CHR). Ce joyau architectural a été inauguré le 6 avril 2022 par Patrick Achi, Premier ministre de Côte d'Ivoire. L'ouvrage est construit sur une superficie de 8,1 hectares, dans un espace de 11 500 m². Avec une capacité de 110 lits, il est équipé de matériels et d'un plateau technique de pointe. Il regroupe 16 blocs, incluant différents services, notamment l'administration, une pharmacie externe, trois blocs opératoires et des entités diverses (des services d'hospitalisation, de réanimation, de gynéco-obstétrique, de radiologie, d'ophtalmologie, des cabinets dentaires, etc.)
Le coût des travaux s'élève à 29,1 milliards de FCFA, dont 10,5 milliards pour les équipements médicaux. San Pedro, aujourd'hui, ce n'est pas que le port, l'université ou encore le CHR et la voie triomphale. C'est aussi un nouveau palais de justice et son centre pénitencier, un nouveau Cafop. Sans oublier une nouvelle caserne pour la compagnie républicaine de sécurité (CRS). Dans le cadre de l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations 2023, la ville, qui va abriter des matchs, fait déjà sa toilette.
Lors d'une récente visite dans la ville, Albert François Amicha, président du Comité d'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (COCAN), s'est réjoui de l'état d'avancement des travaux. Selon lui, ceux du nouveau stade olympique de 20.000 places avaient été réalisés à 62%. " La réalisation de la charpente métallique, qui va supporter la toiture, a démarré tout comme les travaux qui préparent l'aire de jeu à la pose de la pelouse", a-t-il fait savoir. A en croire les techniciens de l'entreprise Omni Travaux, filiale du groupe Snedai en charge des travaux, les travaux du stade seront achevés à la fin du premier trimestre 2022. Le village (ou la cité) CAN de 32 villas de cinq pièces chacune est quasiment achevé. Pour accéder à la ville, la côtière longue de 360 km est en réfection. Il faut également noter la réalisation d'importants travaux de voiries urbaines et d'éclairage public. Vous l'aurez compris, sous Alassane Ouattara, la ville de San Pedro se métamorphose. D'autres villes sont aussi dans le train de l'émergence.
Yamoussoukro, la ville d'Houphouët-Boigny renaît
Capitale politique et administrative, Yamoussoukro, ville natale de Félix Houphouët-Boigny, père fondateur de la Côte d'Ivoire, était laissée à l'abandon. Il suffisait d'emprunter ses voies pour s'en convaincre. Aujourd'hui, le calvaire des automobilistes est devenu un lointain souvenir. Grâce à un plan Marshall, circuler à Yamoussoukro redevient normal. En effet, d'importants travaux de voiries urbaines et d'éclairage public ont été réalisés pour le grand bonheur des populations. Le président de la République, Alassane Ouattara, avait procédé, le 18 septembre 2019 à Yamoussoukro, après le Conseil des ministres, au lancement des travaux de réhabilitation et de bitumage d'environ 40 km de routes revêtues de la capitale politique ivoirienne. Les travaux, qui ont été lancés, portent sur la réhabilitation d'environ 37 km de voirie revêtue et le bitumage de 4,4 km de routes en terre dans la ville. Ils vont coûter 32,4 milliards de FCFA.
Pour continuer de faire de Yamoussoukro, une ville studieuse, l'Institut national de formation judiciaire (INFJ) a été inauguré le vendredi 9 juillet 2021, par le Premier ministre Patrick Achi. Cet édifice, qui s'étend sur 5ha, a été réalisé à hauteur de 11 milliards de FCFA. Elle va abriter la formation des compartiments de la justice ivoirienne (les magistrats, les greffes, l'administration pénitentiaire et la protection judiciaire de l'enfance et de la jeunesse) afin de la rendre plus dynamique et efficace. L'Institut national de formation judiciaire (INFJ), situé à Yamoussoukro la capitale politique de la Côte d'Ivoire, a été inauguré le vendredi 9 juillet 2021, par le Premier ministre Patrick Achi en présence de plusieurs invités.
L'ouvrage comprend entre autres un bloc administration, deux amphithéâtres, 22 salles d'enseignement, une mini salle d'audience et une infirmerie. Il aura une capacité d'accueil de 500 étudiants dont 150 pour l'école des greffes, 100 pour l'école de la magistrature, 50 pour l'école de la protection judiciaire de la jeunesse et 200 pour l'école de l'administration pénitentiaire. La formation continue vise, quant à elle, 2030 participants par an. La capitale politique de la Côte d'Ivoire abrite aussi, depuis le jeudi 24 février 2022, le nouveau centre de dispatching national de Côte d'Ivoire-Energies qui a coûté 26,2 milliards de FCFA. L'infrastructure devrait permettre de fournir l'électricité selon les demandes en charges. Ce dispatching national ou conduite du système électrique permettant d'assurer un équilibre permanent entre l'offre et la demande est le deuxième du genre en Côte d'Ivoire, après le barrage de Soubré. Il confirme la renaissance d'un secteur stratégique qui naguère fut un levier essentiel du miracle économique ivoirien des années 1970.
Il a été inauguré par le Premier ministre qui avait à ses côtés, Thomas Camara le ministre des Mines, du Pétrole et de l'Energie de l'époque. Toujours dans le cadre de la CAN 2023, la ville a été dotée d'un stade d'une capacité de 20 000 places assises et disposant de tribunes couvertes. Il couvre une superficie de 24,66 ha et a nécessité un investissement de 47 milliards de FCFA. Il est doté d'une pelouse, de quatre terrains d'entraînement, d'une salle de conférence, d'une salle de massage, de six zones de sectorisation, de sept tripodes, de cinq infirmeries, de deux vestiaires, d'une salle d'échauffement, de deux ascenseurs, 200 places réservées à la presse, entre autres. Multifonctionnel et pluridisciplinaire, ce chef-d'œuvre comprend une piste d'athlétisme en revêtement synthétique, des aires de saut et de lancer. Yamoussoukro, c'est par ailleurs une nouvelle agence régionale de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), un centre de fiduciaire Bceao ou encore une nouvelle agence régionale IPS-CGRAE. Comment ne pas dire avec ADO que la ville du père de la Nation rayonne. Le sud-ouest, le centre et le nord sont impactés par le développement.
Korhogo devient coquette
Capitale de la région du Poro, Korhogo la ville chère à feu Amadou Gon Coulibaly n'est pas en reste de cette touche qui porte la marque de l'unique Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny. La sécurité est au cœur de sa préoccupation. C'est pourquoi, il a jugé utile d'y ouvrir, après Cocody, la seconde Ecole nationale de police. Ouverte le 24 juillet 2020, elle est une école professionnelle qui a vocation à former les élèves issus des concours de recrutement. Korhogo a aussi sa nouvelle Cour d'appel. Située sur la voie de Waraniéné, elle est la quatrième Cour d'appel de Côte d'Ivoire. Cet édifice fait toute la fierté de Korhogo. La ville, qui va abriter des matches de la CAN 2023, sera dotée d'un stade. D'une capacité de 20 000 places couvertes et de 2 000 places de parking, cette infrastructure est dotée d'une pelouse hybride. La cité CAN de 32 villas, un hôtel 3 étoiles de 50 chambres, ainsi que quatre terrains d'entraînement vont être aménagés pour le grand bonheur des amoureux du ballon rond.
Ces infrastructures ont un coût total de 50,02 milliards FCFA. Tout comme San Pedro et Yamoussoukro, Korhogo a vu la réalisation d'importants travaux de voiries urbaines et d'éclairages publics. Le CHR de la ville a été entièrement réhabilité. Une nouvelle caserne de sapeurs-pompiers militaires, une nouvelle agence régionale de la CNPS et une nouvelle agence régionale de l'IPS-CGRAE ont été également érigés pour le bonheur des populations de Korhogo. Tous ceux qui s'y rendent tombent sur le charme de cette ville qui s'embellit.
La transformation structurelle de ces trois grandes agglomérations du pays montre, avec acuité, qu'avec Alassane Ouattara, la Côte d'Ivoire bouge dans le bon sens et surtout se reconstruit admirablement. Avec l'ambition noble d'offrir la même qualité de vie à Abidjan qu'à l'intérieur du pays.
