Angola: L'Angola réaffirme son attachement à la paix et la sécurité régionales

Luanda — Le Gouvernement angolais a réaffirmé, ce lundi, à Luanda, son engagement à œuvrer pour la paix et la sécurité régionales et internationales.

C'est ce qu'a réitéré le secrétaire d'État à la Défense nationale, l'amiral José Maria de Lima, lorsqu'il intervenait à l'ouverture du cours sur la réponse d'urgence aux incidents chimiques pour les États lusophones de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CPAQ), qui court jusqu'au 1er juillet.

L'amiral José Maria Lima a dit que l'Angola avait adhéré à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques en 2015, ayant crée immédiatement créé l'Autorité nationale pour le contrôle des armes chimiques et le désarmement (ANCAD).

Il a souligné que cet organe a pour mission de faire respecter les obligations assumées par le pays dans cette Convention et les instruments similaires, en partenariat avec toutes les institutions impliquées dans le processus.

Il a mentionné que le désarmement et la non-prolifération des armes de destruction massive sont des questions incontournables à l'ordre du jour international pour promouvoir la paix et la sécurité régionale et internationale, en vue de sauvegarder la paix.

Le cours sur la réponse d'urgence aux incidents chimiques pour les États parties lusophones aborde, entre autres, la présentation du système d'assistance et de protection en Angola, l'assistance et la protection en vertu de l'article X du CPAQ-OPAQ, la mise en œuvre du CPAQ en Angola.

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Pendant cinq jours, des spécialistes de l'Angola, du Portugal, du Brésil, du Mozambique, de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert acquerront des connaissances sur la décontamination du personnel, des équipements, des véhicules et des aéronefs, la détection et l'échantillonnage des agents de guerre chimique locaux et le "stand off".

Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, l'opinion publique condamne l'utilisation des moyens de guerre chimiques et bactériologiques, interdits par le Protocole de Genève de 1925.

La Convention entend, d'une part, exclure complètement la possibilité d'utiliser des armes chimiques.

Comme la Convention de 1972 sur les armes biologiques, elle complète et renforce à plusieurs égards le Protocole de Genève de 1925 sur l'interdiction de l'emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques.

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