Des informations ont couru depuis hier sur une prétendue nouvelle crise d'essence dans la capitale Guinéenne. Interrogé ce jeudi, 30 juin 2022 par nos confrères de la radio Fim Fm, Amadou Doumbouya, Directeur général de la Société Nationale des Pétroles (SONAP), a démenti ces rumeurs et a annoncé des bonnes nouvelles. Pour lui, ce sont des gens mal intentionnés, animés par des esprits de sabotage qui seraient à la base de cette psychose, alors que c'est loin d'être le cas.
À Conakry, des fils d'attente se sont néanmoins fait remarquer depuis hier au niveau des stations de service. Jusqu'à ce jeudi matin, l'on pourrait toujours dire que le pays serait de nouveau plongé dans une nouvelle crise de carburant, juste après celle intervenue il y a moins d'une semaine. Sauf que cette fois-ci, ce débordement constaté ressemblerait selon le patron de la SONAP, à une mauvaise volonté de certaines personnes qui n'ont pour ambition que dénigrer les pouvoirs publics.
"Il faut reconnaître qu'il y a la psychose, provoquée par des gens mal intentionnés qui ont fait croire que le carburant va se manquer. C'est donc normal pour le citoyen lambda de courir pour aller se ravitailler, alors que ce n'est pas le cas, puisque nous avons eu le feu vert pour commencer le dépotage et servir les populations. La LGP a travaillé pendant des longues heures, de 6 heures jusqu'à 22 heures, pour que tout le monde soit servi. À Conakry donc, la crise ne se justifie pas. Je peux comprendre pour l'intérieur du pays où les citernes ne sont pas encore rentrées dans certains coins. Cette psychose de Conakry doit être la mauvaise volonté certaines personnes", a regretté Amadou Doumbouya.
Depuis la crise dernière à en croire le numéro 1 des produits pétroliers, les institutions en charge de la gestion du carburant en commun avec l'État, ont pris le devant en tenant des réunions avec le Gouverneur de la Banque centrale, le ministre de l'économie et des finances et les pétroliers afin de trouver la bonne formule pour faire marcher les choses. C'est pourquoi il n'a pas manqué de bonnes nouvelles.
" Il y a 7 millions de litres d'essence dans les bacs pour une période d'une semaine, c'est-à-dire, 3 millions de litres par jour. Mais je peux déjà vous dire qu'il y a 3 bateaux qui arrivent dès ce début juillet. Le premier va arriver le 4, le second le 7 et le troisième le 12. Il n'y a donc pas de raisons qu'il ait manque de carburant", a-t-il rassuré.