Pour certaines âmes prudes, l'admission du Togo au Commonwealth pose problème. L'arrivée du pays au sein de la famille anglophone risque d'entraîner la reconnaissance légale de l'homosexualité.
Lomé serait tenu d'appliquer les mesures prises par d'autres membres.
C'est inexact.
Ce qu'a rappelé mardi Akodah Ayéwouadan, le porte parole du gouvernement.
'Le Commonwealth ne peut imposer au Togo certaines pratiques comme l'homosexualité', a-t-il déclaré.
'C'est une approche trop réductrice. Vous connaissez la position de notre pays sur le sujet et nous n'avons pas varié', a-t-il ajouté.
La fermeté du Togo sur cette question découle de réalités historiques et sociales.
Le Togo a rejeté l'idée de dépénalisation de l'homosexualité, en dépit des pressions des Nations Unies.
L'activité sexuelle entre hommes et entre femmes est illégale dans le pays.