L'on assistera dans les prochains jours, sauf évolution du dossier, à un climat tendu sur toute l'étendue du territoire de la RDC, caractérisé par la cumulation et la radicalisation de grève. Les médecins, comme les enseignants, menacent de débrayer, après avoir constaté l'indifférence du gouvernement congolais dans l'exécution des accords conclus avec les organisations syndicales de ces deux corporations.

Le Rassemblement des professeurs d'université du Congo (RAPUCO) et le Syndicat national des médecins ont annoncé, dans leur communiqué, respectivement le 15 juillet et du 06 au 09 juillet 2022 comme les dates de la dite manifestation

Pour les cas des médecins, le Synamed souligne, via son communiqué dont une copie est parvenue au journal La Prospérité, il s'agit d'un débrayage en service minimum, consistant en la prise en charge des patients uniquement au niveau des urgences.

Ce communiqué précise également que cette décision a été prise à la suite du non-respect des engagements pris par le gouvernement vis-à-vis du banc syndical en rapport avec l'exécution d'un protocole d'accord signé le 03 août 2021, et les travaux de résidentiels de Bibwa tenus du 16 au 25 juin.

Il s'agit entre autres : l'alignement des primes de risque professionnel de manière interrompue, la mécanisation progressive des agents, le payement des indemnités de transport et de logement, pourtant censées être payées au cours de l'exercice budgétaire 2022.

Le mot d'ordre de grève, indiquent les principaux animateurs de ces deux catégories professionnelles, découle du constat du non-respect, par le gouvernement, en rapport avec l'amélioration des conditions de vie et de travail, la promotion aux grades, l'admission sous statut et la mécanisation ; la continuité de l'alignement à la prime de risque professionnel des médecins non primés.