Congo-Kinshasa: CGEA - Thierry Tangou Tabou définit les nouvelles modalités de collaboration avec la presse

"Nouvelle approche de collaboration entre le Commissariat Général à l'Energie/Centre Régional d'Etudes Nucléaires de Kinshasa et la presse Congolaise". C'est le thème des échanges qu'a eu le Commissaire Général à l'Energie Atomique, le Professeur Thierry Tangou Tabou, avec une frange de la presse congolaise. Au cours de cet entretien, il était question de trouver des moyens pour améliorer la façon de travailler des chevaliers de la plume et du micro. Améliorer la manière de collaborer, mieux faire et produire un travail basé sur le professionnalisme et du respect de la déontologie. Mais aussi, question de discuter sur la tarification pour diffusion et publication des articles de presse.

A en croire le professeur Thierry Tangou, cette mise au point était nécessaire avant une quelconque liquidation de certaines factures en souffrance, après bien évidemment l'analyse de tous les supports reçus. Car, selon lui, plusieurs questions se posent en rapport avec la tarification mais également en rapport avec le contenu que proposent certains journalistes, plus particulièrement ceux de la presse écrite et des magazines.

Selon lui, les journalistes écrivent avec beaucoup de fautes d'orthographe, parfois des textes qui n'ont aucun sens mais également de copier-coller, mais la facturation qui arrive est toujours très élevée. Pour le commissaire, ce n'est juste pas possible de travailler dans ces conditions.

Il note que c'est seulement une minorité de journalistes qui présentent un bon travail, mais la plupart rendent un travail très inquiétant. Et selon lui, cela pose problème. Chose étonnante, a déploré le professeur, même la photo à placer dans l'article est de mauvaise qualité, mais le journaliste ne prend même pas la peine de contacter la source.

%

Le commissaire reconnaît par ailleurs qu'à un certain moment, il y a eu de difficultés de paiement de certaines factures. Il justifie cela par les instructions données par l'IGF lors de ses missions de contrôle dans les structures de l'Etat. Il a promis de régulariser la situation dans un temps raisonnable.

"Si vous voulez bien vous vendre, faites correctement votre travail. Si on est devant un article de presse, on doit sentir une suite logique, le traitement de l'information, faire une synthèse et ne pas écrire n'importe quoi, écrire l'essentiel", a par ailleurs fustigé le professeur. Il a appelé les journalistes à rester dans le professionnalisme.

Ce, avant d'annoncer la mise sur pied d'une cellule de communication pour faire bouger les lignes dans les prochains jours. Par la même occasion, l'orateur a révélé que le centre a établi une Ligne de conduite pour éviter tout débordement.

Le professeur Thierry Tangou estime, en outre, qu'en cas de problème pour la presse, qu'on veille bien s'adresser au service des relations publiques. Et, pour toute activité organisée par le CGEA, un journaliste chevronné supervisera les journalistes participants, et à chaque activité, chaque journaliste recevra une invitation en papier ou par sms, qui lui donnera l'accès à la manifestation.

Et d'ajouter : " le journaliste superviseur donnera l'angle du traitement de l'information, à chaque journaliste selon la matière qu'il exploitera à la télé, radio, presse écrite et dont le contenu dépendra et la facture sera discutée".

Aux journalistes qui s'improvisent durant les activités, il a lancé un appel à l'ordre. Les journalistes doivent à chaque activité donner leurs plans au journaliste superviseur pour faire connaitre les heures de diffusion pour la radio et télé. La presse écrite devra d'abord présenter son texte pour appréciation de son contenu et de la forme au service des relations publiques avant publication.

Il a suggéré qu'après chaque publication, les journalistes de la presse écrite déposent les journaux au service des relations publiques pour la consommation interne.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.