Cote d'Ivoire: Textes législatifs et réglements du Mirah - Sidi Touré invite corps préfectoral, judiciaire et les élus à se les approprier et à les appliquer

20 Juillet 2022

Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a lancé un appel au corps préfectoral, au corps de la justice, aux élus et aux acteurs du secteur privé, afin qu'ils s'approprient, appliquent et fassent appliquer les textes législatifs et règlementaires de son département ministériel. C'était à l'occasion d'un atelier sur " la vulgarisation des textes législatif et règlementaires du MIRAH, " ouvert hier à Yamoussoukro. Au total, 133 participants composés du corps préfectoral, des présidents des tribunaux de première instance, de procureurs, des acteurs du secteur élevage , de l'association des vétérinaires grossistes des directeurs généraux, centraux régionaux et départementaux, des ministères techniques et des partenaires de l'union africaine et de la FAO prennent part à cet atelier.

Qui, selon le ministre, revêt, une importance capitale en raison de son impact sur la gouvernance du secteur de l'élevage, de la pêche et de l'aquaculture en Côte d'Ivoire. A l'en croire, il s'agit en organisant cet atelier de permettre une meilleure compréhension et une bonne appropriation de ces textes législatifs et règlementaires et d'en faire une large diffusion auprès des différents acteurs. Sidi Touré a rappelé que l'économie de la Côte d'Ivoire repose prioritairement sur l'agriculture. Il a déploré le déficit avéré en matière de disponibilité de protéines animales et halieutiques.

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" Chaque année plus de 400 milliards de FCFA sont débloqués pour combler les déficits par l'importation de viande, poisson, lait et produits laitiers... ", a-t-il fait savoir. A l'en croire, l'analyse du secteur de l'élevage a permis d'identifier dix (10) défis majeurs à intégrer si l'on veut lui impulser l'élan nécessaire pour atteindre les objectifs visés. Il s'agit entre autres de la production ; la transformation ; la disponibilité d'aliments de qualité pour animaux ; la distribution et de la consommation et l'amélioration de la santé animale.

C'est au regard de ces enjeux, a-t-il dit, son département ministériel avec le concours de tous les acteurs, a élaboré la Politique nationale de développement de l'élevage, de la Pêche et de l'Aquaculture (PONADEPA) 2022-2026 qui a été adoptée le 19 janvier 2022 par le gouvernement ivoirien.

Cette politique, s'inscrit, a-t-il expliqué, dans la vision du président de la République, qui est de faire de la Côte d'Ivoire un pays solidaire, sur la base d'une croissance vigoureuse, soutenue et inclusive avec comme objectif général de garantir la sécurité alimentaire en matière de protéines animales de qualité et la création d'emplois décents et durables.

Et l'opérationnalisation effective de cette politique doit donc être soutenue par des textes législatifs et réglementaires adéquats. " Le ministère s'est doté de plusieurs textes législatifs et règlementaires, notamment la loi n°2020 - 995 du 30 décembre 2020 portant Code de la Santé publique vétérinaire et ses textes d'applications, la loi n°2016 - 554 du 26 juillet 2016 relative à la pêche à l'aquaculture ses textes d'applications et, la loi n°2016 - 413 du 15 juin 2016 relative à la transhumance et aux déplacements du bétail et ses textes d'applications ", a souligné Sidi Touré.

Avant de révéler que plusieurs projets de décrets d'application de ces différentes lois au nombre de trente-trois (33) ont été transmis au Secrétariat général du gouvernement dont seize sont déjà adoptés par le gouvernement. L'adoption des autres suivra progressivement. L'atelier est organisé avec l'appui de l'Union africaine et le bureau international des ressources animales (UA-BIRA).

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