Madagascar: Bras de fer engagé entre autorités et taxis-be

Le problème du transport urbain ne semble pas devoir sortir de l'impasse où il se trouve actuellement. Les négociations qui ont eu lieu n'ont pas réussi à débloquer une situation où chaque camp campe fermement sur ses positions.

Les autorités qui veulent appliquer un tarif qui ménage le porte-monnaie des usagers ne sont pas suivies par les transporteurs refusant de perdre de l'argent. La détermination de certains propriétaires de taxis-be est inébranlable et on a l'impression que le clash est inévitable.

Bras de fer engagé entre autorités et taxis-be

Le prix de 600 ariary fixé par le président de la République est, disent les membres de la FMA, une des associations de propriétaires de coopérative, difficilement tenable car les pertes engrangées sont immenses. Certains taxis-be ont suivi la règle fixée mardi dernier, mais les autres, après des discussions âpres, se sont convenus d'appliquer un tarif de 800 ariary. Les autorités ont décidé de réagir et ont affirmé qu'elles séviraient contre ceux qui ne respecteraient pas les accords conclus à Iavoloha, mardi dernier. Les sanctions ont été brandies et elles risquent d'aboutir à une entrée en fourrière des véhicules et à un retrait des licences.

De nouvelles discussions ont été entamées et 700 ariary a été fixé. Mais le FMA n'a pas voulu céder et maintient ses 800 ariary. C'est le cas des taxis-be de certaines lignes. Des tensions ont commencé à apparaître avec les usagers qui se sentent lésés et qui ne peuvent pas eux-aussi débourser plus que ne leur permet leur budget. Le délai de grâce accordé par les autorités expirait hier soir et les contrôles vont avoir lieu dès ce matin. Les sanctions vont tomber et l'emploi de la force aura lieu. Mais les récalcitrants disent qu'ils ne céderont pas et qu'ils préfèrent ne pas faire rouler leurs véhicules. L'issue de ce bras de fer est improbable et on espère que la violence ne sera pas utilisée.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.