Madagascar: Tarif des taxis-be à 600 ariary - Le FMA finit par s'aligner à la concurrence

Finalement, le tarif à 600 ariary met tout le monde d'accord. Du moins pour l'instant. Après moults négociations et des décisions prises dans la cacophonie, les coopératives de transports maintiennent le tarif à 600 ariary.

Les usagers peuvent respirer. Le tarif à 600 ariary est finalement adopté par les transporteurs urbains. Le groupement Fitaterana Mendrika ho an'Antananarivo (FMA) incluant les lignes 163, 194 et 192 qui a appliqué depuis plusieurs jours le tarif à 800 ariary, se ravise et s'aligne à ses concurrents. Idem pour l'Union des Coopératives de Transports Urbains (UCTU) qui, initialement, a convenu avec les autorités au sommet de l'Etat, d'adopter le tarif à 600 ariary, a voulu changer de position en indiquant, hier, une révision à 700 ariary, pour finalement revenir à 600 ariary.

Mise en garde. Ainsi, dorénavant, c'est ce tarif qui sera appliqué par les taxis-be à Antananarivo. Ce, conformément aux décisions prises initialement lors de la réunion avec le chef de l'État et les représentants du ministère des Transports et de la Météorologie. Faut-il rappeler que les autorités municipales et celles au niveau de l'Agence des Transports terrestres, ont déjà annoncé la couleur en mettant en garde les transporteurs face à l'intention d'appliquer un tarif au-delà du seuil des 600 ariary à partir du jeudi 21 juillet 2022.

Refus. Hier, nombre de transporteurs ont choisi de ne pas assurer le service, préférant observer les réactions des agents de police face aux receveurs et chauffeurs qui appliquent un tarif autre que 600 ariary. Visiblement, la crainte de la mise en fourrière a été la plus forte. Du côté d'Ankadikely Ilafy où se trouve le terminus de la ligne 192, les véhicules sont bel et bien présents sur place dès le matin, mais ne se décident pas à accueillir les usagers à bord. Ceux-ci, après de longues minutes d'attente, ont dû se résoudre à marcher jusqu'au prochain arrêt de taxi-be desservis par d'autres lignes.

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Crainte. Des situations similaires ont été observées dans plusieurs terminus de taxi-be dans la matinée. En revanche, dans l'après-midi et en fin de journée, l'on a pu remarquer la présence sur le circuit, de plusieurs véhicules assurant le service, au grand soulagement des usagers qui ont craint devoir marcher, ou débourser davantage que le budget prévu face à la raréfaction des taxis-be en service. Avec l'alignement sur un même tarif de 600 ariary, ces mêmes scènes ne doivent plus se reproduire dès ce jour. Sur ce point, les usagers seront fixés bien assez tôt !

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