Après le tête à tête que le président Paul Biya du Cameroun a eu il ya de cela quelques minutes avec Emmanuel Macron au Palais de l'Unité, le deux présidents se sont donnés une conférence de presse au cours de la quelle plusieurs sujets ont été évoquées
Interrogé sur la question liée aux archives du Cameroun encore détenue par la France, le dirigeant français a annoncé la création d'une commission mixte composée d'historiens camerounais et français chargés de faire la lumière sur le rôle de Paris et des autorités camerounaises d'alors dans les crimes coloniaux.
"Les relations bilatérales entre le Cameroun et la France,(...)la France dans les prochains jours ouvrira des archives du Cameroun à un comité d'experts et d'historiens" a t-il souligné
Il faudra souligner que les régions Bassa'a et Bamileké situées au cœur du pays ont subi les affres de la répression des forces coloniales. Au Cameroun, chaque famille a sacrifié au moins un membre dans la conquête de l'indépendance.
Aussi, au cours de la visite officielle du président Macron au Cameroun, des voix se sont élevées pour exiger de la France des excuses et les réparations de l'énorme préjudice subi par la population de fait cette répression.
Le parti politique Union Des Populations Du Cameroun (UPC) qui a le plus payé dans cette répression. Le Secrétaire général Ruben Um Nyobe et ses camarades sont passés par les fourches claudiques de cette répression sauvage. On parle même du Napalm, une arme non autorisée expérimentée en région Bamileké. Les commanditaires de ces crimes et leurs complices sont restés inconnus des Camerounais.
Toujours, au cours de la visite de Macron au Cameroun, une opinion s'est levée pour exiger de la France des excuses et les réparations ces ces atrocités. Le sujet s'est invité au cours de la conférence de presse donnée par les deux présidents. Promesse a été faite dans le cadre des relations bilatérales entre le Cameroun et la France, l'ouverture par la France dans les prochains jours des archives du Cameroun à un comité d'experts et d'historiens. La verité sur cette partie douloureuse de l'histoire du Cameroun sera-t-elle enfin connue ?