L'affaire est allée tellement vite que tous les yeux seront braqués, ce jeudi 28 juillet 2022, sur l'immeuble de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale qui abrite le Parquet général près la Cour de cassation. Jean-Marc Kabund y est attendu pour être entendu après avoir tenu des propos désobligeants à l'endroit du Président de la République, Félix Tshisekedi. Dans les coulisses, à Kingabwa, on signale que l'ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale, très sûr de lui, ne compte pas baisser les bras. Il va répondre, comme il l'a personnellement avoué sur les ondes de RFI, tout récemment, au mandat de comparution lui adressé, pour régler son compte, une fois de plus, au Chef de l'Etat qui, en principe, ne devrait plus être confondu avec Félix Tshisekedi l'opposant.
"Régime de Jouisseurs et d'incompétents, dirigé par celui que l'on présente désormais comme un danger pour la République", Jean-Marc Kabund verra sans doute l'étau se resserrer autour de lui et n'aura que ses yeux pour constater l'issue du dossier. D'aucuns pensent que l'ancien Président ai de l'UDPS ne se laissera pas faire avec toutes les preuves dont il disposerait derrière ses allégations déballées lors de sa sortie médiatique du 18 juillet dernier. Quid de l'instrumentalisation de la justice ? Quels types de preuves pour le démontrer ?
Sans doute, c'est le chemin de croix pour Kabund qui verra son ticket être validé pour la prison centrale de Makala. Toutefois, seule la Justice dira le droit. Une leçon morale pour l'opposition dans toute sa diversité. Parallèlement, un dossier qui fait couler encre et salive c'est celui en rapport avec le départ de la Monusco.
La population de Goma et de l'ensemble de la Province du Nord-Kivu ne veut plus de la mission onusienne qui, durant deux jours, a vécu un calvaire, suite à la manifestation des habitants qui ont pris d'assaut les bases de la mission.
Un cas qui doit être vite maitrisé par le Gouvernement pour éviter le pire. Mais, sûrement, la population en a marre de mourir au vu et au su de la Communauté internationale. Bunagana reste toujours occupé. Vivement de nouvelles méthodes de maintien de la paix.
