Congo-Kinshasa: Les casques bleus à la base de la fusillade de Kasindi ne feront plus partie de la MONUSCO (Gouvernement)

Patrick Muyaya, ministre de la communication et médias lors de son passage à la Radio Okapi. Kinshasa, le 28 décembre 2021.

Le gouvernement congolais a condamné et déploré, dimanche 31 juillet, la fusillade survenue à Kasindi (Nord-Kivu), impliquant les casques bleus de la MONUSCO. Son porte-parole, Patrick Muyaya a fait savoir que ces derniers ne pourront plus faire partie de la MONUSCO.

Dans un communiqué, le gouvernement congolais a présenté ses condoléances aux familles éplorées et exprimé sa compassion aux blessés.

Il a assuré que des dispositions requises sont en cours pour assurer la prise en charge matérielle et judiciaire consécutive à ce drame.

Le gouvernement, conjointement avec la MONUSCO, a initié une enquête pour établir les responsabilités, connaitre les motivations d'un tel forfait et obtenir des sanctions sévères à l'encontre des casques bleus incriminés qui sont, du reste déjà aux arrêts, indique le même communiqué.

A l'occasion, il a appelé au calme la population congolaise en général et particulièrement, celle de Kasindi et de toute la province du Nord-Kivu. Il a également assuré qu'il veillera à ce que pareil incident ne se reproduise plus.

Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit " à la fois profondément attristé et consterné de la perte en vie humaine et des blessés graves causé par cet incident. Auparavant, la représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU en RDC, Bintou Keita, a condamné cet incident grave, au cours duquel les soldats de la paix ont " ouvert le feu au poste frontalier pour des raisons inexpliquées et forcé le passage ".

" Face à ce comportement inqualifiable et irresponsable, les auteurs de la fusillade ont été identifiés et mis aux arrêts en attendant les conclusions de l'enquête qui a d'ores et déjà commencé en collaboration avec les autorités congolaises ", a-t-il confirmé.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.