Luanda — Les questions liées à la transition politique pacifique après l'annonce des résultats des élections du 24 de ce mois en Angola ont dominé, ce mardi, la rencontre entre l'ambassadeur américain en Angola, Tulinabo Mushingi, et le leader de CASA-CE, Manuel Fernandes.
Se confiant à la presse, le candidat présidentiel de CASA-CE a déclaré que l'entretien d'environ une heure a également permis de passer en revue la vision américaine concernant les réformes en cours en Angola.
Il a dit que la rencontre a aussi servi de rassurer l'ambassadeur américain sur la période après les élections, écartant ainsi toute possibilité d'instabilité nationale.
Les deux interlocuteurs ont également abordé les questions liées aux relations internationales et au positionnement de la coalition dans la défense des intérêts nationaux sur la scène mondiale.
Il a informé que CASA-CE entend, en cas de victoire aux élections du 24 août, mettre en œuvre au niveau international une politique de bon voisinage, basée sur le renforcement des relations politiques avec les pays africains et les États-Unis.
Interrogé sur la situation politique africaine actuelle, Manuel Fernandes a déclaré que les dirigeants africains doivent "concevoir des actions concrètes" pour que le continent cesse d'être subordonné, devenant plus indépendant économiquement, culturellement, socialement et politiquement.
Manuel Fernandes a estimé que jusqu'à présent, malgré quelques cas d'intolérance, la campagne se déroule dans un "climat d'harmonie et de tranquillité".
La CASA-CE, a-t-il poursuivi, n'a aucune difficulté à cohabiter avec les autres candidats au processus électoral.
Dans ce contexte, sa coalition propose de créer, dans le cadre de sa politique de réforme de l'Etat, le " Statut Politique de l'Opposition ".