La Grande île a prévu d'intégrer dans sa stratégie nationale de protection sociale les aspects opérationnels et stratégiques du projet filets sociaux de sécurité des Comores.
Améliorer le projet Filets sociaux de sécurité (FSS) des Comores et Madagascar sur la base des expériences des deux pays. Tel est l'objectif de l'atelier " d'échanges techniques " qui s'est tenu aux Comores la semaine dernière avec la participation des équipes du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF) et du Fonds d'intervention pour le développement (FID).
Cette amélioration se portera entre autres sur la partie coordination stratégique de la protection sociale et la protection sociale relative aux chocs. " Tout comme Madagascar, Comores est fortement exposé aux aléas climatiques. À la base, l'objectif dudit projet est d'augmenter l'accès aux services de filets sociaux productifs et de nutrition dans les communautés les plus pauvres et celles touchées par le cyclone Kenneth.
Les communautés malgaches et comoriennes adoptent également des styles de vie presque identiques. Cette similarité est aussi constatée au niveau de la politique de protection sociale et Madagascar compte bien s'inspirer du modèle comorien pour améliorer ses programmes ", selon le directeur général de la protection sociale (DGPS) auprès du MPPSPF, Tsarahita Ghisbert Rivomanana.
Améliorations.
Madagascar procèdera l'année prochaine à la mise à jour de sa Stratégie nationale de protection sociale (SNPS) 2019-2023. Elle a pour objectif de réduire l'extrême pauvreté, favoriser les investissements pour le développement du capital humain et les moyens de subsistance des ménages et de contribuer à leur progressive autonomisation sur le long terme.
Cette visite aux Comores a permis aux responsables du MPPSPF d'avoir des pistes pour la mise à jour de la SNPS à travers les témoignages des bénéficiaires du Projet filets sociaux de sécurité (PFSS). " Atteindre les populations les plus vulnérables ne suffit pas mais il faudrait également appuyer ceux qui ont déjà des activités pour qu'ils puissent participer au développement du pays. Il faudrait également impliquer les notables ou les chefs de villages pour le suivi des bénéficiaires et privilégier les structures communautaires ", renchérit le DGPS.