L'organisation des Nations Unies pour l'alimentation (FAO) a procédé, ce vendredi 5 août 2022 à Béatrice Hôtel, au lancement du "Projet de renforcement des capacités dans le secteur agriculture, foresterie et des autres affectations des terres en RDC pour améliorer la transparence et le suivi de la contribution déterminée à l'échelle nationale dans le cadre de l'accord de Paris". En étroite collaboration avec le Ministère de l'Environnement et Développement Durable, cet atelier a visé le renforcement les capacités institutionnelles et techniques dans les secteurs ci-hauts, pour combattre le gaz à effet de serre. Le déroulement de ces travaux ont fait savoir l'encrage institutionnel et l'implication des parties prenantes dans la mise en œuvre afin de leur permettre d'avoir un même niveau de compréhension et de s'approprier les activités.
Au cours de cette cérémonie d'ouverture, le Représentant a.i de la FAO, M. Nourou Tall Macki a indiqué que ce secteur joue un rôle important dans la mise en œuvre des mesures d'atténuation et de réduction des stocks de carbone. "Après avoir mis ses priorités sur les systèmes nationaux de surveillance des forêtsavecunaccent particulier sur les capacités d'absorption, de séquestration et de stockage de carbone par les forêts à travers le programme Système national de Surveillance des forêts (SNSF), la FAO va désormais appuyer vos multiples efforts pour mieux suivre les émissions de gaz carbonique en provenance de l'agriculture",a-t-il indiqué.
Par ailleurs, il s'est donc réjouit que cet atelier fasse suite à un travail technique et laborieux que les équipes conjointes de la FAO et du Ministère de l'Environnement et Développement Durable ont réalisé à Kisantu, durant la même semaine afin de produire les documents clés dont le PTBA et le plan de renforcement des capacités.
Raison pour laquelle, il a réitéré l'engagement de cette organisation à répondre, conformément à son mandat, à collaborer avec le ministère de l'Environnement et développement durable et avec les parties prenantes afin d'améliorer la transparence et le suivi de la contribution déterminée à l'échelle nationale dans le cadre de l'accord de Paris.
Représentant le Secrétaire général du Ministère de l'Environnement, le Directeur du Développement durable, M. Godefroid Ndau Kila, a, au nom de sa hiérarchie, reconnu que cet atelier est la réponse à la menace du changement climatique dans le contexte du développement durable pour la RDC qui se veut pays solution. Tout en affirmant l'intérêt qu'il accorde aux résultats de ces travaux, au travers des principaux axes d'interventions inscrites dans ce projet de renforcement des capacités.