Cote d'Ivoire: Entretien et financement des routes - Des experts planchent sur la question

L'entretien et le financement des routes restent une préoccupation pour la Côte d'Ivoire qui entend se doter d'un réseau routier de qualité. Pour se donner les moyens d'y arriver, il a été organisé, le jeudi dernier à l'initiative de Comité national route Côte d'Ivoire (CNCI-Route), une rencontre technique et scientifique dénommée " La tribune des routes ".

La première séance de cette tribune en ligne a eu lieu sur le thème : "Les produits de traitement des routes et pistes en terre : retours d'expériences en Côte d'Ivoire". Une occasion que le directeur de cabinet du ministère l'Equipement et de l'Entretien routier, Aristide Yao, a mise à profit pour rappeler la vision du ministre Amedé Kouakou en matière de qualité des routes.

Aristide Yao a rappelé que pour intégrer la qualité et tirer le maximum de la recherche et de l'innovation, le ministre Amedé Koffi Kouakou a mis en place une direction générale de la qualité et de l'innovation dirigée par Professeur Konin Athanase. Selon lui, il s'agit de capter le maximum d'innovation et créer l'émulation de la recherche routière pour améliorer la qualité des routes en général, mais surtout des routes en terre qui représentent plus de 80% du réseau classé avec plus de 200 mille km de pistes rurales.

"L'Etat de Côte d'Ivoire a accompagné les opérateurs en finançant la réalisation des essais en laboratoire ainsi que des planches d'essais. Le manque de résultats probants n'a pas permis la poursuite du financement avec tous les nouveaux opérateurs", a confié le directeur de cabinet.

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Une thèse amplifiée par Dr Paulin Kouassi. Le président du CNCI-Route a dressé le bilan des études réalisées avec les produits de traitements des sols non traditionnels par le LBTP depuis plus d'une décennie. Ce bilan montre qu'une quinzaine de produits de traitement des routes en terre de type hydrophobant fait l'objet de demande d'évaluation technique, une trop grande tendance des promoteurs des produits à privilégier le traitement des sols au ciment en y adjoignant leur produit alors que les routes devraient être traitées avec le produit proposé uniquement. "L'objectif de l'utilisation de ces produits est de rechercher des techniques alternatives moins coûteuses, comparées à un traitement au ciment généralement jugé onéreux ", précise-t-il.

Les 90 minutes d'échanges ont permis aux différents experts issus entre autres du ministère de l'Equipement et de l'Entretien routier, du LBTP, du FER... d'aboutir à des conclusions que sont la mise en place par l'administration routière ivoirienne, d'un cadre institutionnel afin de capter, d'évaluer et mettre en œuvre les différentes innovations routières pertinentes dans le contexte ivoirien.

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