Le contexte économique mondial présente des opportunités économiques que Madagascar pourrait saisir. C'est ce que soutiennent les économistes en cette période de relance des activités productives.
Malheureusement pour la Grande île, les secteurs porteurs de devises peinent à redémarrer, si l'on ne cite que l'exemple du pétrole et du gaz ou encore du tourisme. Dans le secteur des ressources stratégiques, plusieurs manifestations économiques et grandes rencontres internationales pour la promotion du pétrole amont et du gaz ont été snobées par les dirigeants malgaches.
Ce secteur d'activité est pourtant un grand pourvoyeur de devises, dès la phase de recherche. Du côté du tourisme, le pays n'a accueilli que 18 658 non-résidents durant tout le premier trimestre de cette année 2022. Un nombre presque insignifiant, comparé à celui de l'île Maurice avec ses près de 160 000 touristes étrangers accueillis sur la même période.
Barrières.
Selon certains analystes, cette situation est favorisée par la guerre en Ukraine qui entraîne la hausse des prix du pétrole, entraînant la hausse des prix des billets d'avion. De leur côté, les opérateurs touristiques dénoncent une mauvaise décision du Gouvernement qui empêche le tourisme de redécoller.
" Les hôteliers ont survécus, réinvestis, formés le personnel aux gestes barrières. Les collaborateurs sont vaccinés et les barrières que forment les tests PCR au départ et à l'arrivée ne sont pas levées, plus de 30 mois après la déclaration de pandémie... .ce n'est pas tenable.
Toutes les îles et destinations concurrentes enregistrent des hausses de fréquentation de +50 à 100% par semestre ", a indiqué un opérateur spécialisé dans l'hôtellerie et la restauration. Pour l'opinion, Madagascar devrait revoir sa politique de relance, surtout en ce qui concerne les secteurs d'activité pourvoyeurs de devises.