Les protestataires du résultat de l'élection des membres du conseil d'administration (CA) et du président de ce CA auprès de l'Église Jesosy Mamonjy n'ont pas obtenu gain de cause auprès du Conseil d'État qui a rejeté, hier, leur demande de sursis à exécution et le recours en annulation du récépissé délivré par le ministère de l'Intérieur et de la décentralisation.
" Il y a eu vice de forme dans notre requête ", admet le porte-parole du camp adverse de Raymond Randrianan-toandro, le président sortant. Leur requête aurait été déposée le 7 juillet, alors que l'élection ne s'est tenue que le 16 juillet. Et les deux parties ont déjà décidé d'un commun accord la tenue de cette élection.
Les protestataires persistent et signent leur non consentement du résultat de cette élection, malgré cette décision de la haute juridiction administrative.
Pour eux, l'élection de Raymond Randrianantoandro est frauduleuse.La tension est à son comble entre les fidèles de cette église, depuis le 31 juillet, lors de la présentation officielle des nouveaux membres du CA au temple Jesosy Mamonjy à Ankoron-drano.