L'un des sujets phares de l'actualité au Togo, la cherté de la vie, résultats de la flambée des prix de la quasi-totalité des produits et services, a été abordé ce jour par le parti d'opposition, les FDR (Forces démocratiques pour la République).
Cette situation, selon Me Apévon et les siens, a affaibli gravement le pouvoir d'achat des populations dont le plus grand nombre d'entre elles était déjà affecté par la pauvreté, les plaçant encore un peu plus dans l'impossibilité d'assurer leurs besoins fondamentaux élémentaires.
Ils estiment qu'au lieu de prendre de véritables mesures susceptibles de soulager la souffrance des populations confrontées à la misère, " le gouvernement prend plutôt des décisions économiques qui menacent dangereusement la survie de la majorité de nos concitoyens ", faisant référence entre autres à la double hausse du prix du carburant en l'espace de quelques mois, l'augmentation excessive des tarifs de péage avec des répercussions négatives sur les frais de transports des produits de grande consommation.
Le parti pense que le phénomène de la vie chère au Togo est une des difficultés dans lesquelles tout Etat sérieux a le devoir d'apporter assistance à ses citoyens. C'est pourquoi elle a d'ailleurs formulé ces propositions aux autorités gouvernementales.
Il s'agit entre autres de " la suspension provisoire des tarifs de péage ou, à défaut, leur réduction de moitié : la réduction conséquente de la Taxe sur les véhicules à moteur (TVM) ", " le relèvement de la subvention des produits pétroliers, ce qui entrainera la baisse du prix du carburant à la pompe ", " la baisse des taxes à l'importation sur les produits de premières nécessités : le relèvement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) comme l'ont fait d'autres pays de la sous-région ", " l'augmentation des salaires des travailleurs de tous les secteurs ", " la réduction du train de vie de l'Etat " et " la lutte contre la corruption à travers des mesures concrètes ".