Togo: L'ANC sort ses griffes contre le préfet d'Agoe-Nyivé, Col Awaté Hodabalo

Et pourquoi ? La raison est donnée dans un courrier adressé à ce dernier par la 2ème Vice-présidente de l'ANC, Me Isabelle Améganvi. Elle dénonce des " des alibis politiciens bien connus des discours du RPT/UNIR, visant à entretenir au Togo, la discrimination et l'exclusion ", quand l'organisation des activités des partis politiques. C'est une dénonciation qui fait suite aux multiples interdictions qui avaient frappé les meetings que comptait organiser le part de Jean Pierre Fabre dans la préfecture d'Agoè-Nyivé.

" Le contexte sécuritaire sous régional et national actuel et la nécessité de préserver la sécurité et l'ordre public que vous brandissez dans vos lettres précitées, prévalaient aussi quand, le même 31 juillet, date prévue pour la tenue du meeting de l'ANC, la télévision nationale TVT diffusant allégrement les images de manifestations publiques organisées par des responsables du RPT/UNIR dans les préfectures de la Binah et des Lacs : Dans la Binah, précisément en pays Sola, la manifestation était sur la place publique non clôturée en présence du représentant du ministre des Affaires sociales et de l'Alphabétisation. Ce meeting populaire a été suivi de distribution de vivres aux participants et de danses folkloriques. Il faut noter que la préfecture de la Binah est à 200 km à peine de la région des Savanes théâtre des attaques terroristes que connaît notre pays. À Aného, ce même 31 juillet et selon toujours la TVT, c'est bien la présidente des femmes d'UNIR, Dame Kayi LAWSON qui était à la manœuvre sur la place publique sans craindre des attaques djihadistes ", relève toute furieuse Dame Améganvi.

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Elle s'insurge donc contre ce qu'elle qualifie de " subterfuges les plus iniques ", vu que tout semble être mis en branle pour interdire des manifestations des partis de l'opposition et organisations de la société civile.

Le parti dit élever " une vive protestation contre l'interdiction de son meeting à Agoe-Nyivé par deux fois et ne saurait accepter à l'avenir que ses manifestations soient interdites sous des artifices politiciens ", et condamne aussi vigoureusement les entraves posées par les pouvoirs publics usant " de fallacieux prétextes de sécurité et d'ordre public ".

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