Afrique Australe: Erreur ?

A l'honneur, la RDC, à travers son Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi, a pris, comme de coutume, un énième engagement. Cette fois-ci, ce n'était pas devant le peuple congolais habitué d'entendre ses promesses, mais devant des Chefs d'Etat africains membres de la Communauté de Développement d'Afrique Australe (SADC), au cours du 42ème sommet de cette communauté qui s'est ouvert hier, mercredi 17 août 2022 à Kinshasa, dans la salle de congrès du Palais du peuple. Plusieurs Chefs d'Etat et de Gouvernement de pays membres de cette organisation sous régionale prennent part à ces assises de deux jours marquées par la passation de flambeau entre le Président malawite Lazarus Chakwera et son successeur, le Président congolais Félix Tshisekedi. Soit ! Mais alors, que rapporte cette nouvelle responsabilité à la République ?

La question mérite d'être posée. Sur ce, les internationalistes sont les mieux placés pour y répondre. Car, à moins d'un mois, Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo, aura servi de cadre à la tenue de deux grands rendez-vous dans la sous-région. D'un côté, la 21ème Conférence de Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC) et, de l'autre, le 42ème sommet ordinaire des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté de Développement d'Afrique Australe (SADC).

Outre les "honneurs", le congolais moyen attend plutôt des retombées de toutes ces responsabilités. Surtout que, depuis l'intégration de la RDC à la Communauté des états d'Afrique de l'Est, aucun grand changement n'a été noté. Des conciliabules en conciliabules, la partie orientale du pays est toujours victime d'actes d'atrocités perpétrés par des groupes armés et terroristes soutenus par Kigali. Tshisekedi l'a si bien confirmé, expressis verbis, devant ses paires. Et plusieurs rapports confirment cette thèse.

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L'axe Ouganda, Rwanda et Burundi n'inspire pas confiance pour des congolais lambda qui sont souvent victimes de leur générosité, amabilité, de leurs richesses dans le sol et sous-sol convoitées par ses voisins et multinationales qui les prennent de force, sans aucune condamnation du Conseil de Sécurité des Nations Unies, encore moins de la communauté internationale. D'ailleurs, pourquoi condamner quand on sait pertinemment qu'ils se cachent derrière le Rwanda ? Il y a de ces erreurs qui méritent d'être rectifiées. S'obstiner peut conduire à la déperdition. A l'hécatombe. A l'Eschatologie du grand soir. Sans retour ni détour. Encore que maints analystes sont d'avis que toutes les structures africaines, régionales ou sous-régionales n'apportent pas grand-chose aux nations, surtout celles en difficultés, ils en trouvent aucune utilité à leur existence. "EAC c'était une erreur ?". Un Erratum, n'est-il pas envisageable de claquer à cause de manque de sincérité des états d'Afrique de l'Est ? Analysons !

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