Les pasteurs et les fidèles de l'église Jesosy Mamonjy qui ont comparu devant le juge d'instruction au tribunal à Anosy ont pu rentrer chez eux, après les enquêtes qui ont eu lieu, hier après-midi. Ils ont bénéficié d'une liberté provisoire jusqu'à leur procès, prévu se tenir le 26 août.
Les partisans de ces pasteurs sont venus nombreux à Anosy, hier, pour les soutenir. Des éléments de force de l'ordre ont effectué des contrôles autour du palais de la Justice à Anosy et s'apprêtaient à intervenir, en cas de débordement. L'ordre public a été maintenu à Anosy, jusqu'à la sortie des auditionnés et des plaignants, vers le début de la soirée. Il n'y a eu aucun signe de protestation de la part des partisans de l'un et de l'autre.
Une vingtaine de membres de l'église Jesosy Mamonjy ont été convoqués après les affrontements au temple à Ankorondrano, depuis la déclaration officielle du résultat de l'élection des membres du conseil d'administration de l'église et, surtout, du nouveau président, le pasteur Raymond Randrianantoandro. Le temple s'est transformé en un ring, à chaque culte, depuis le 31 juillet, lors duquel le préfet de police d'Antananarivo, le général Angelo Ravelo-narivo, a présenté le résultat.
Les deux parties ont été sollicitées de trouver une entente pour restaurer la vie de l'église. Accepteront-ils de ravaler leur fierté au bénéfice de tous ?