La diversification de l'industrie malgache reste bloquée par la rareté de la main-d'œuvre qualifiée. La malnutrition chronique et le décrochage scolaire constituent le frein au développement du capital humain, selon les organisations internationales.
" Le travail infantile empêcheles enfants de vivre leur enfance et les expose au pire comme : les blessures, la consommation de substances hallucinogènes, la maltraitance, les violences en tout genre et les exploitations. À Madagascar, les filles sont exposées aux risques d'exploitation sexuelle et domestique. Cette pratique constitue une violation des droits de l'enfant qui perturbe la scolarité et qui limite l'accès à un emploi décent ", a indiqué l'ONG Bel Avenir, qui lance un appel contre l'exploitation infantile, à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants, le 19 août dernier.
En effet, cette ONG a déjà œuvré pour rescolariser 30 000 enfants et a amélioré la situation de plus de 3 000 familles. Par ailleurs, l'Observatoire des inégalités estime que dans le monde, 150 millions d'enfants sont employés et 70 millions d'entre eux effectuent un travail dangereux. Pour lutter contre cette tendance, l'ONG Bel Avenir sensibilise les familles en situation d'extrême pauvreté, pour réinsérer les enfants déscolarisés dans le système éducatif, tout en bénéficiant d'un soutien psychologique et sanitaire.
Dans le Sud, l'école des Salines à Ankalika, l'école des saphirs à Antsohamadiro, le centre d'accompagnement socio-éducatif et musical, l'école des sports et bien d'autres, sont bien connus comme lieu d'intervention de Bel Avenir, pour soutenir la scolarisation des enfants et l'appui aux familles les plus démunies. Pour ces familles, la scolarisation de leurs enfants traduit un espoir pour un avenir meilleur, à l'image de la dénomination de l'organisation qui les appuie.