Congo-Kinshasa: Nécessité de mise en œuvre d'un fonds national au profit des victimes des violences sexuelles

Au cours d'un atelier de réseautage entre décideurs et acteurs de la société civile y compris des professionnels des médias, un plan de plaidoyer a été élaboré, le vendredi 19 août 2022, pour arriver à mettre en place un fonds national de réparation des victimes des violences sexuelles (Fonarev) en République démocratique du Congo.

L'objectif de cet atelier de réseautage organisé par journalists for human Rights (JDH) en collaboration avec l'Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM) dans le cadre de son projet" Canada-monde, la voix des femmes et jeunes filles", est d'amener les décideurs et membres des organisations de la société civile à s'impliquer dans les actions de plaidoyer et lobbying pour faire avancer la création dudit Fonds dans un bref délai.

Après une présentation de Maître Josapha Kimbulu, Conseillère au ministère de la justice, sur la nécessité pour la RDC d'avoir un fonds national de réparation des victimes des violences sexuelles (Fonarev), les participants ont peaufiné d'énormes stratégies pour amener les autorités compétentes à comprendre l'urgence de la mise en place de ce fonds très nécessaire pour les victimes des violences sexuelles.

Pour ce faire, plusieurs actions sont déjà menées au niveau de la commission ad-hoc pour rendre effective la mise en place du Fonarev mais, seules des mesures d'application restent pour que cette structure de soutien aux victimes des violences sexuelles ait des textes légaux et réglementaires.

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Cela permettra de redorer l'image de RDC qui, hier, était considérée comme capitale mondiale du viol et qui devient un pays qui valorise ses victimes en les associant dans les résolutions de réparation.

D'ailleurs, l'idée était venue du Président de la République, Champion de la masculinité positive, pour éviter une atmosphère de méfiance et de suspicion qui s'est créée entre les survivantes et les institutions.

"Pour remédier au lourd héritage des abus des droits humains dans les sociétés qui sortent de conflits armés, le mécanisme de justice transitionnelle s'offre comme un des outils à même de contribuer à lutter contre l'impunité des crimes graves, à faciliter la reconnaissance et l'indemnisation des victimes", avait déclaré dans une communication, le Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi au conseil des ministres, le 7 août 2020.

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