Le président de la République reste droit dans ses bottes face aux critiques de ses détracteurs sur le récent titre qu'il a eu en tant que champion de l'industrialisation en Afrique (IDAA III).
" C'est un titre indiscutable ", a martelé Andry Rajoelina, hier, lors d'une cérémonie dédiée aux récompenses des basketteuses et basketteurs nationaux du Team Ankoay. Et de poursuivre que " être champion de l'industrialisation en Afrique n'est pas octroyé à n'importe qui ". Le chef de l'Etat a obtenu le trophée décerné par l'organisation des Nations unies en charge du développement industriel lors d'un récent déplacement à Vienne. " Le prix nous a été attribué car nous avons une vision pour le développement de notre tissu industriel, également un plan pour développer le pays et finalement une stratégie ", justifie Andry Rajoelina.
Le Plan émergence Madagascar (PEM) a été, d'ailleurs, cité par le Directeur général de l'Onudi, Gerd Müller, comme un " modèle à suivre en Afrique et constitue un moyen pour la croissance durable ". La récompense est donc prise, aux yeux du chef de l'Etat, comme une aubaine pour Madagascar pour se hisser parmi les autres pays africains " où le développement industriel est déjà reconnu ". Comme le Sénégal, la Côte d'Ivoire ou le Ghana, a cité Andry Rajoelina. Ces trois pays ont été également choisis comme des champions de l'industrialisation en Afrique avant le prix pour Andry Rajoelina cette année. Le président malgache figure alors parmi les 10 leaders africains ayant déjà reçu le titre de " champion de l'industrialisation ".
