La République Démocratique du Congo se trouve actuellement à la croisée de chemins où elle fait face à d'énormes difficultés exigeant des gros efforts des autorités. Oui, c'est la situation qui se présente en ce moment précis dominé par la détérioration du social des congolais ainsi que la recrudescence de massacres dans l'Est du pays, où le M23 opère en complicité avec l'armée rwandaise. Malgré toutes les richesses enfouies dans son sol et sous-sol, le pays continu à sombrer et à vivre, dans la plupart de cas, des dons et financements de partenaires extérieurs.
Pour l'installation d'une usine de production d'eau à Kinshasa, précisément à Lemba imbu, une zone située à une trentaine de kilomètres du centre-ville, il fallait s'attendre à l'amabilité de la Corée du sud pour un financement à hauteur de 67 millions de dollars américains. C'est aussi le cas de l'usine en construction au CEP-O, dans la commune de Ngaliema, qui a bénéficié de l'appui de la Banque mondiale. Et le trésor public ? Difficile ! Des fonds sont destinés aux institutions que d'aucuns qualifient de budgétivores. Depuis plusieurs mois, des voix s'élèvent, en vain, pour appeler à la réduction du train de vie des institutions.
L'heure n'est-elle enfin venue ? Encore que les élections se profilent d'ores et déjà à l'horizon ? Va-t-on tendre la main à l'occident, en 2023, pour les élections ? Voilà de questions qui méritent l'attention collective. Et si l'on prenait compte le plan de Delly Sesanga proposé depuis l'année dernière ?
L'élu de Luiza démontrait que si jamais la réduction du train des institutions est appliquée, le pays d'économiser de milliers de dollars chaque mois. Germain Kambinga a embouché la même trompette en disant qu'avec la réduction du train de vie des institutions, le pays passera à une économie de 150 à 200 millions de dollars américains. Telle doit être l'urgence en ce moment où les congolais attendent des actions palpables. Ainsi la RDC sera ce pays-solution sur lequel le monde peut compter. Non aux illusions.