La difficulté de procréer gagne du terrain. C'est un motif de consultation assez courant dans les centres de santé, notamment chez les gynécologues. Les raisons de la non-procréation sont nombreuses.
" Souvent, le problème provient de la femme. Il se peut qu'elle ait rencontré un problème gynécologique dans sa jeunesse et que, par la suite, ses trompes soient bouchées ", explique un médecin. D'autres indiquent que cette difficulté de procréer peut provenir d'autres problèmes gynécologiques ou des maladies génétiques.
Le Dr Leonardo Formilgi, un médecin spécialiste en insémination artificielle, assure qu'il y a une chance pour un couple d'avoir un enfant, si le couple est fertile, mais rencontre des difficultés à la suite d'une maladie génétique.
La chance d'avoir un enfant augmente aujourd'hui pour les couples qui ont un problème de procréation. Les centres de procréation se multiplient à Antananarivo. Un nouvel établissement propose la Fécondation in vitro (FIV). Il s'agit du centre médical et maternité Mimosa (C3M) à Analamahitsy et à Itaosy dans l'Atsimondrano.
Une campagne moins chère
Le Dr Leonardo Formilgi va travailler avec ce centre pour aider les couples qui rencontrent ce genre de problème. " Nous ferons en sorte que la FIV soit à la portée de plus de monde possible. Ainsi, on veut organiser une campagne dont le coût sera moins cher que maintenant ", souligne le médecin. Le coût d'une FIV s'élève autour de 20 millions ariary. Le tarif chez le C3M serait en dessous.
Cependant, les chances de réussite de la FIV ne sont pas à 100%. " Nous allons prolonger la culture des embryons jusqu'au stade de blastocyste. Cinq jours de culture in vitro et nous allons les transférer après décongélation. Cela augmentera les chances de succès ", met en exergue le Dr Leonardo Formilgi. Les techniciens soulignent, toutefois, qu'une fois l'âge de la femme avance, les chances de réussite diminuent.