Jeannot Lompempe, avocat de son Etat, a tenu, lundi 29 août 2022, un point de presse pour apporter des précisions sur sa démarche qui consiste à obtenir de la Cour des comptes un contrôle systématique de l'Inspection Générale des Finances. C'était l'occasion pour lui d'assurer qu'il ne s'agit en aucun cas d'un acharnement sur la personne de Jules Alingete, mais plutôt d'une démarche citoyenne. L'entretien s'est déroulé au centre des handicapés dans la commune de la Gombe.
Pour Jeannot Lompempe, la nécessité de demander à la cour des comptes de contrôler et auditer l'IGF est une manière de renforcer la crédibilité de cette institution auprès de la population congolaise, mais également auprès des partenaires financiers tels que la Banque Mondiale, la BAD, le FMI,... qui accompagnent la République Démocratique du Congo.
Il a assuré que cette démarche est purement citoyenne, républicaine, légale et constitutionnelle, menée par un fils du pays pour avoir des précisions sur la gestion des allocations budgétaires et autres avantages alloués à l'Inspection Générale des Finances pour son fonctionnement et non un acharnement contre une quelconque personne. Car, a-t-il confirmé, l'article 27 de la constitution donne à chaque congolais la possibilité de saisir les autorités publiques sur les questions qui touchent à la vie de la nation.
Pour lui, ce contrôle doit se faire par la Cour des comptes qui est l'institution habilitée à contrôler l'IGF comme étant un service public de l'état congolais." L'inspection Générale des Finances est un service public comme tout autre malgré son rattachement à la présidence de la République conformément à l'ordonnance modifiant n° 20/337-B du 24 septembre 2020 et ne peut être exclu du contrôle de la Cour des Comptes", a-t-il expliqué.
La loi sur la cour des comptes est claire, après contrôle la cour des comptes publie un rapport de conformité pour affirmer la bonne ou la mauvaise gestion de l'argent de l'Etat dans une institution, a-t-il précisé.
Par ailleurs, Jeannot Lompempe a informé du soutien du président de la République, " le chef de l'Etat, qui a, lors du récent conseil de ministre, appuyé la démanche". Et selon lui, cette décision du président de la République est juste une façon pour lui de renforcer sa confiance à l'IGF.
C'est ainsi qu'il a exhorté l'IGF à faire autant pour que le peuple congolais sache réellement si Jules Alingete est effectivement un bon gestionnaire.
"Si on contrôle aujourd'hui l'IGF, ça sera une occasion pour chef de l'Etat de faire voir aux congolais que la personne qu'il a placée à la tête de cette institution est une personne de confiance et crédible, donc cela veut dire que ses actions méritent effectivement l'accompagnement de la population", a rassuré Jeannot Lompempe. A l'en croire, ce contrôle n'enlève en rien les prouesses réalisées par l'Inspection Générale des Finances, donc les amis de l'IGF doivent enlever la peur".