La riposte. En marge d'un événement, hier, à Ambohijatovo Ambony, Fidiniavo Ravokatra, ministre de l'Eau, de l'assainissement et de l'hygiène, répond aux accusations l'imputant d'être impliqué dans une affaire de contrebande d'or. "Je déclare haut et fort que je n'ai rien à voir et je ne sais rien sur cette affaire de trafic d'or", clame le ministre Ravokatra. Face à la presse, le membre du gouvernement se défend de toute implication dans une quelconque affaire de contrebande de métal jaune, notamment, un dossier dont certains affirment qu'il serait le principal instigateur. Des accusations sous-entendues par un quotidien de la capitale et que certains internautes ont largement relayées sur le réseau social Facebook.
L'affaire dont certains affirment qu'il y a une implication du ministre Ravokatra est celle des 17 kilos d'or interceptés à l'aéroport d'Ivato, dans la nuit du 25 août. Selon le membre du gouvernement, "il y a un temps pour se taire et un temps pour parler". Visiblement, pour lui, le moment était venu de riposter à ce qu'il affirme comme étant "des attaques et dénigrements", dont il fait l'objet, bien qu'il affirme "qu'en tant qu'homme d'Etat, l'idéal est de ne pas répondre aux médisants".
Cette fois-ci, selon ses dires, Fidiniavo Ravokatra a donc décidé de sortir du silence puisque les accusations dont il fait l'objet "tendent à vicier l'opinion publique et perturber l'ordre public". La polémique dont il est au centre, ajoute-t-il, devient aussi "un argument pour ternir l'image de l'Etat". Il ajoute que ce qu'il qualifie de "I ", à son encontre, entame également sa "dignité et ses droits fondamentaux", mais aussi, a des conséquences sur les membres de sa famille.
Un des points soulignés par le membre du gouvernement et qui fait partie des déclencheurs de sa réaction d'hier, visiblement, est la publication faite par un compte fictif, sur Facebook. Il s'agit d'une publication qui lui est attribuée, indique-t-il. Aussi, il déclare qu'il se réserve le droit de s'en remettre aux autorités compétentes, le cas échéant.
Sur les accusations d'implication dans une contrebande d'or, il répond que l'enquête est menée par les entités concernées. "Laissons les faire leur travail. S'il y a une plainte, une doléance, ou une convocation, je suis disposé à y répondre et apporter les explications nécessaires", affirme Fidiniavo Ravokatra.