Tunisie: Forte addiction aux contenus numériques - Le signe d'un mal-être social

11 Septembre 2022

Le recours au numérique dans tous les espaces et toutes les conditions possibles et imaginables a aliéné les humains devenus accrocs et carrément "addicts", voire esclaves des contenus digitaux sur les écrans. Que cachent donc ces comportements harassants et embêtants pour les autres et répréhensibles d'une certaine manière ? L'homme moderne est véritablement devenu prisonnier et esclave des contenus numériques qu'on trouve sur une liste interminable de supports. Exit livres, magazines et journaux, pourtant sources de savoir et d'imagination incommensurables, bonjour écrans, écrans, écrans...

On ne voit plus que ça entre les mains d'une personne ordinaire même à table ou, en travaillant... Même au volant, certains chauffards n'arrêtent pas de s'amuser avec leurs smartphones. C'est que ces personnes, aussi bien les adultes que les enfants, sont devenues sujettes à de fortes expositions aux écrans ces dernières années au fur et à mesure de la vulgarisation de ces objets très prisés et accessibles. Si la technologie a du bon avec un accès à un univers de possibilités et de connaissances, elle n'en reste pas moins un outil à manipuler raisonnablement.

C'est là où le bât blesse justement parce que les smartphones, les tablettes électroniques, les écrans plasma, ceux d'ordinateur et autres polluent quotidiennement notre mode de vie si bien qu'on ne peut plus rien faire ou presque sans passer par ces gadgets. Les interactions sociales ont baissé car tout réside dans ces petits objets. Les applications numériques qui pullulent sur les stores de téléchargement favorisent davantage cette addiction.

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Trouble psychologique et mental ?

Déjà que les selfies, ces photos prises instantanément par la personne elle-même en rafale pour en faire un diaporama, ont été classées comme le signe d'un trouble mental par la personne qui en abuse. Ainsi le recours aux écrans de façon intempestive tout au long de la journée n'est guère plus élogieux. Cette forte addiction au numérique correspond à des pratiques sur écran excessives et incontrôlables, qui peuvent rejaillir sur la scolarité, le travail et les relations avec les autres. Souvent due à un mal-être ou à un isolement social, cette addiction impacte parfois l'alimentation et le sommeil.

Qualité de vie dégradée

De toute évidence, l'usage abusif des écrans chaque jour n'agit pas favorablement sur le temps et la qualité du sommeil. La lumière bleue, comme on en a parlé dans nos colonnes précédemment, nuit extrêmement au sommeil. Les interactions sociales diminuent nécessairement avec ces gadgets technologiques qu'on ne peut plus ni énumérer ni classer lorsqu'on sait que les montres électroniques font fureur, de nos jours, auprès de la gent féminine pour le suivi de la pratique du sport. Quand on vous dit que tout passe par les écrans aujourd'hui, ce n'est pas pour verser dans le castastrophisme. Le totalitarisme numérique a été même évoqué par certains sociologues qui estiment que les enfants sont "achevés" avec les écrans et les adultes sont logés à la même enseigne.

Jeux vidéos violents, réseaux sociaux qui glorifient le narcissisme, vidéo et images suggestives destinées aux adultes et enfants exposés à l'abrutissement précoce. Rien ne va plus, selon eux, mettant en péril une homogénéité collectivité de la société où chacun fait désormais ce qui lui plaît.

On a remarqué lors de la pandémie du Covid-19, qui sévit encore, combien le gens sont devenus dépendants des écrans, surtout avec la nécessité de s'isoler à cause du confinement. De toute évidence, ce phénomène générationnel n'est pas près de se dissiper. Le physicien allemand,

Albert Einstein, avait prédit le scénario d'un abrutissement des masses à cause de l'univers technologique envahissant le quotidien de la population mondiale à cause de l'Internet. L'homme est devenu véritablement esclave et extrêmement dépendant des écrans sans qu'on n'y trouve de remède. Il faut simplement recourir aux applications qui délimitent le temps d'usage des écrans et le contrôle parental pour les enfants.

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