À l'instar d'autres chefs d'Etat et/ou de gouvernement, le président comorien Azali Assoumani va participer à la 77ème session de l'Assemblée générale de l'ONU à New York. L'occasion pour Said Mze Bacar Tadjidine, consultant international des Droits de l'Homme auprès d'Africa Culture International (ACI) Human Rights de lancer, conjointement avec une douzaine d'ONG, " un appel pressant à la communauté internationale en général et aux Nations unies en particulier ". Et ce, " pour user de leur influence, afin d'amener le pouvoir en place à mettre fin aux traitements contraires aux Droits de l'Homme dans l'Union des Comores ".
Détention arbitraire. Le consultant d'ACI Human Rights déplore " le silence assourdissant voire complice de la communauté internationale " et dénonce notamment le sort infligé à ceux qu'il considère comme des " prisonniers politiques ". Entre autres et non des moindres, " l'ancien président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi qui fait l'objet d'une détention arbitraire depuis le 19 mai 2018 ".
Au mépris du code de procédure pénale comorien qui dispose en son article 145 alinéa 2 que " la détention provisoire ne peut excéder quatre mois alors que l'intéressé entame aujourd'hui sa cinquième année de détention qui s'apparente à de la séquestration ". C'est la raison pour laquelle " ACI Human Rights, en collaboration avec les ONG en question, demande la libération pure et simple de l'ancien président de l'Union des Comores dont l'état de santé se dégrade de jour en jour ".