Luanda — Le Président de la République, João Lourenço, a recommandé, ce lundi, aux gouverneurs des 18 provinces du pays, une attention particulière au Plan intégré d'intervention dans les municipalités (PIIM).
S'exprimant lors de la cérémonie d'investiture du nouveau gouvernement, João Lourenço a déclaré que depuis le début de la mise en œuvre du PIIM, en juin 2019, il y a eu des améliorations significatives dans le développement des municipalités et des localités.
Afin d'atteindre les objectifs fixés dans le plan, le Chef de l'Etat a guidé les nouveaux gouverneurs de mieux suivre le programme d'exécution du PIIM, pour un meilleur développement du pays.
Le Détenteur du Pouvoir Exécutif a estimé que le PIIM a déjà montré qu'il résout de nombreux problèmes des communautés, en mettant l'accent sur les écoles, les centres de santé, les systèmes d'approvisionnement en eau, les rues des villes et villages.
"Nous devons faire en sorte que la conclusion de ce plan soit un succès et nous commençons déjà à réfléchir à la possibilité de le prolonger lorsque les ressources mises à disposition seront épuisées", a-t-il exprimé.
Le PIIM vise à concrétiser les actions d'Investissement Public (PIP), de Dépenses d'Appui au Développement (DAD) et d'Activités de Base (Act), avec une priorité donnée aux actions sociales, afin d'inhiber l'exode rural et de favoriser une croissance économique, sociale et régionale plus inclusive dans le pays.
Ce plan vise à accroître l'autonomie des 164 municipalités de l'Angola dans le cadre de la politique de déconcentration et de décentralisation des compétences administratives et, ainsi, à accroître la qualité de vie sur l'ensemble du territoire national.
Ce lundi, dans la salle principale du Palais présidentiel, lors d'une cérémonie témoignée par la vice-présidente de la République, Esperança Costa, le Chef de l'État a investi 12 membres de son cabinet, quatre ministres d'État, 23 ministres et 18 gouverneurs provinciaux.
Le Président João Lourenço a assumé, jeudi dernier (15), le leadership de l'État angolais, pour un second mandat de cinq ans.
