Touché après une attaque armée qui a tué un habitant d'Ankily , un bandit a été hospitalisé. Les proches du défunt ont voulu se venger, mais la gendarmerie est intervenue de justesse.
Un acte de vindicte populaire évité de justesse à Ihosy. Alors qu'une foule prête à en découdre s'est rendue hier au centre hospitalier du district pour mettre la main sur un bandit placé en observation médicale, les forces de défense et de sécurité sont intervenues juste à temps.
Les négociations conduites par les autorités ont été couronnées de succès malgré la colère collective. Une cohorte d'individus en colère, brandissant des bâtons et dissimulant des galets de pierre semblaient prêts à en découdre lorsque la gendarmerie les a ramenés à la raison.
Le commandant du groupement de la gendarmerie nationale de la région Ihosy et ses hommes sont intervenus in extremis sur les lieux pour éviter une effusion de sang. Ces scènes se sont produites dans la matinée d'hier. Au bout d'une longue négociation, la foule, stoppée dans son élan, a fini par faire machine arrière. Les meneurs, dont des proches d'une personne tuée dans un attaque à main armée incriminant l'individu hospitalisé, ont été conduits sur la table des négociations pour ensuite repartir avec leur compagnons.
Retour au calme
Les forces de défense et de sécurité n'ont pas eu à recourir à l'usage de la force. Aucune casse n'a été signalée et la situation était sous contrôle malgré l'émeute menaçante. Une attaque à main armée récemment commise a ouvert la boîte de Pandore. Un homme résidant dans le fokontany Vatobe, dans la commune rurale d'Ankily, était en route lorsqu'il est tombé nez-à-nez avec des bandits qui l'ont détroussé et tué. Lors des accrochages, l'un des malfaiteurs, celui qui est encore sur son lit d'hôpital, a été blessé. Dans un état critique, il a été placé sous soins intensifs, sous bonne garde de la gendarmerie.