Un enfant albinos refusé par une école de peur que les parents des autres élèves décident de retirer leurs enfants de cet établissement. Les dirigeants de cet établissement craignent que la " maladie " de l'enfant soit contagieuse. En voilà un état d'esprit rétrograde digne du Moyen Âge. Si l'école censée être le fief du vivre ensemble, le théâtre de l'éducation primaire, le centre de formation de tout homme et de tout l'homme, faillit à sa mission de manière regrettable, les enfants albinos ou les enfants handicapés n'auront aucune chance pour s'épanouir. Des mesures sévères doivent être prises pour cette école coupable de mépris et de considération dégradante vis à vis d'un enfant. Non seulement les albinos sont pourchassés pour leurs organes dans le Sud mais ils sont également victimes d'un traitement dégradant par un établissement qui devrait être un endroit de bonheur pour les enfants.
Qu'un hôtel ne soit pas pourvu d'un équipement pour handicapés, que les transports en commun n'ont aucune commodité pour les handicapés, que les sociétés et entreprises réchignent à recruter des handicapés, qu'un stade n'est pas doté d'emplacement pour handicapés... c'est courant dans les pays en voie de développement, mais qu'une école ferme ses portes à un albinos c'est juste inadmissible. C'est un mauvais exemple pour l'éducation.
Les albinos ont toujours existé partout ici comme ailleurs sans que cela constitue un problème pour le reste de la société. Ce n'est que maintenant qu'une cabane est lancée contre les albinos. L'Etat doit s'occuper sérieusement de ce problème préoccupant. La haine contre les " blancs " s'appelle également racisme. Ce qui arrive à l'enfant albinos est exactement le même qu'un Sud-africain noir a subi pendant plusieurs années d'aparthheid. Le monde change et le pouvoir semble avoir changé de main.