Congo-Kinshasa: A travers son livre "Théorie des Conditions Prioritaires du Développement", Prof. Bernard Kabatu-Suila dévoile les arguments universels pour aider des nations à résoudre le problème de sous-développement

Dans le souci de proposer à la communauté nationale et internationale un certain nombre d'arguments jugés universels et susceptibles d'être utilisés partout dans les mêmes conditions pour résoudre les principaux problèmes du sous-développement et de la croissance économique, les scientifiques travaillent jours et nuits pour permettre aux dirigeants de parvenir à résoudre certaines difficultés qui occasionnent le non-développement dans leurs pays.

Détenteur des plusieurs diplômes, professeur des universités et haut fonctionnaire du Ministère des Affaires Etrangères, Bernard Kabatu-Suila est l'un des chercheurs et scientifiques écrivains qui ont réfléchi sur les questions liées aux conditions du développement. Ce manuel consacré à la présentation de la "théorie sur les conditions prioritaires du développement" comprend en dehors de l'introduction, quatre chapitres consacrés respectivement à l'exposé des motifs, à la formulation des hypothèses de travail, au commentaire, et enfin avant la conclusion générale, à l'analyse de vérification.

Cependant, l'auteur expose dès le premier chapitre, les conditions qui président à la réalisation du développement d'un pays du Tiers Monde et que l'on peut qualifier de préalable au développement. La plus grande inspiration qui a séduit cet écrivain est celle de savoir quelles conditions un pays devrait-il remplir pour son développement. Face à cette préoccupation, l'auteur n'a pas la prétention de mettre un terme à toute recherche dans ce domaine, mais il marque simplement une étape importante dans ce processus pour tous les chercheurs d'une part et, d'autre part, ce document ouvre la voie pour une ère de nouvelles perspectives et de nouveaux défis pour tous les pays du Tiers Monde.

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Il est important selon lui, pour tout celui qui veut s'investir dans ce domaine, de fixer les règles de comportement et de faire à ce que ces dernières soient connues, afin d'éviter de dire du n'importe quoi, sans se soucier du voisin. La théorie utilisée dans cet ouvrage par l'écrivain permet aux destinataires de résoudre rapidement et dans les meilleures conditions d'efficacité optimale, les problèmes qui se posent à eux. Depuis plusieurs années, la question du développement des pays du Tiers Monde se pose, le monde fonctionne sans classification ni conditions du développement encore moins des préalables qui président à l'avènement du développement dans des pays pauvres. Partant de ce vide scientifique, chaque acteur, chaque décideur, chaque scientifique s'est plus ou moins dispensé des procédures formelles de l'existence. C'est-à-dire, chaque scientifique s'est senti libre de dire n'importe quoi et surtout de faire n'importe quoi en matière des conditions du développement, bien que se livrant au tâtonnement.

En effet, en dehors de la volonté politique préconisée par l'auteur comme le premier moyen pouvant contribuer au développement des pays sous-développés, le rôle de conditions prioritaires assigné seulement à certaines conditions du développement conférant à ces dernières un pouvoir prééminent est aussi à notre connaissance, complètement original et nouveau. Il s'agit des conditions nécessaires, suffisantes économiques et non économiques ainsi que les conditions prioritaires. Le processus du développement d'un pays du Tiers Monde oblige aussi que les responsables s'engage dans le domaine d'investissement pour activer les interactions positives entre les différentes composantes du processus du développement. Notons que le concept de concomitance entre aussi parmi les critères déterminants en vue de la réalisation du développement. D'après l'auteur, "ce critère de concomitance vise avant tout, les interactions positives qui doivent nécessairement se produire dans l'intérêt de l'économie nationale dès lors que plusieurs conditions prioritaires se réalisent ensemble.

A l'en croire, "il est impossible de se passer de la volonté politique, de la formation de la population autochtone indispensable notamment, pour la maitrise de la gestion des entreprises, pour la maitrise des sciences modernes et autres ; il est impossibles de se passer de l'infrastructure (routes, ports, aéroports, marchés), impossible de se passer de l'agriculture". Car un pays qui se veut développer doit entreprendre dans tous ces domaines pour son émergence.

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