Ile Maurice: Plaine-Verte - Un homme accuse son ex-épouse de maltraiter leur fils

Un père accuse son ex-épouse de mauvais traitement sur leur fils de huit ans. Dans sa déclaration faite le 27 septembre au poste de police de Plaine-Verte, il raconte que son ex-femme a infligé des coups de savate à leur fils, sur son dos. Cet acte de maltraitance se serait produit le 20 septembre, selon cet homme de 38 ans, habitant Goodlands.

Il a expliqué qu'il vit séparé de son épouse depuis 2020. Il ajoute aussi que depuis, celle-ci a obtenu la garde de leur fils de huit ans. Il allègue que ce n'est que tout récemment qu'il a découvert que son épouse frappe leur fils. Il ajoute avoir obtenu une forme 58 pour emmener l'enfant à l'hôpital Jeetoo. Il l'a fait le 27 septembre.

Nous avons rencontré ce père de famille qui raconte comment il a découvert le pot-aux-roses. Depuis que son ex-épouse a emménagé à Plaine-Verte, les choses se sont corsées entre eux. "Li pa le mo trouv so nouvo lakaz. Mo pa konpran so latitid", explique le père.

Il commence à voir que quelque chose cloche le 19 septembre lorsqu'il décide de rendre visite à son fils. "J'ai le droit d'hébergement tous les quinze jours et également un droit de visite indéfini." Il sollicite une visite auprès de son ex-femme mais n'obtient pas de réponse. Le 20 septembre, il relance la mère de son fils par le biais de textos mais là encore, c'est le silence radio. "J'ai pris l'ordre de la cour que j'ai en ma possession et je me suis présenté au poste de police de Plaine-Verte. Deux policiers m'ont accompagné et nous nous sommes rendus chez mon ex-épouse. Elle a été informée par les policiers que si elle ne respectait pas les conditions établies par la cour, elle commettrait un outrage à magistrat." Il a ajouté qu'il a pu parler à son fils pendant seulement quelques minutes ce jour-là.

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Le 22 septembre, son fils est venu passer le week-end chez lui. C'est en lui donnant le bain qu'il a vu des marques sur son enfant. "En lui donnant le bain, j'ai aperçu des ecchymoses sur son dos. Je appliqué un baume calmant dessus et nous sommes allés faire un tour en compagnie d'un ami", raconte le père de famille. "Mon ami lui a demandé s'il va bien, il a répliqué: 'Mo pena mama moi, li pas guette moi bien.'C'est là qu'il a révélé avoir reçu des coups de savate sur le dos", allègue le père.

Le 27 septembre, lui, son ex-épouse, sa belle-mère et son fils étaient convoqués à la Child Development Unit de Goodlands pour une session de counselling mais à part lui, aucune des personnes attendues ne s'est présentée. "J'ai demandé à mon ex-femme quelle était la raison de leur absence. Elle m'a dit que notre fils était malade et que je pouvais aller le voir chez sa grand-mère dans le nord."

Il s'y est rendu le jour même et a été surpris de voir son fils qui rentrait de l'école en titubant. "Il m'a raconté qu'il avait été pris de vertige car on ne lui avait rien donné à manger et qu'il était tombé en rentrant dans l'autobus après l'école. Je l'ai emmené chez moi pour panser ses blessures."

Après quoi, le papa s'est rendu au bureau de la CDU de Goodlands pour porter plainte contre son ex-épouse. "Le préposé de la CDU m'a demandé de le faire au poste de police de Plaine-Verte. Là-bas, mon ex-épouse était présente, ainsi que sa famille. La police ne lui a pas remis l'enfant car j'avais déjà porté plainte contre elle. Mon fils est chez moi actuellement. Le jeudi 29 septembre, nous sommes allés à la Brigade des mineurs pour que mon fils donne sa version des faits relativement aux mauvais traitements qu'il a subis."

L'ex-épouse, que nous avons contactée, n'a pas voulu faire de commentaire et a déclaré ignorer que son ex-mari avait porté plainte contre elle pour maltraitance d'enfant. "Si une personne aurait dû porter plainte, cela aurait dû être moi car mon ex-époux a pris notre fils sans mon autorisation et l'a emmené chez lui alors qu'il n'a pas obtenu sa garde."

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