Soyo — Le gouvernement angolais travaille à la concrétisation du programme appelé "Macro écologique", qui vise à recycler et à réutiliser les plastiques comme matière première pour la production d'électricité dans le pays.
L'information a été fournie jeudi, à Soyo, dans la province du Zaïre, par la secrétaire d'État à l'Action climatique et au Développement durable, Paula Coelho, à l'occasion de la Journée mondiale de la mer.
Selon la secrétaire d'État, qui a donné une conférence sur les "nouvelles technologies pour des transports plus écologiques", ce mécanisme de production de carburant durable aura un effet multiplicateur, car il vise à réduire la quantité de plastique déposé sur terre et en mer.
Paula Coelho a souligné que l'objectif était d'obtenir la meilleure utilisation de ces déchets solides comme matière première pour la promotion de l'industrie, basée sur les nouvelles technologies.
Elle a déclaré que le but de ce projet pilote est également de créer une chaîne de transport plus durable.
Elle a fait appel à l'Association des femmes du port maritime et des activités connexes d'Angola (AMMPACA), représentée dans les 18 provinces du pays, pour développer des actions de sensibilisation des populations locales sur l'utilisation du modèle de collecte sélective des plastiques et autres solides déchets.
La secrétaire d'État à l'action pour le climat et au développement durable, a assuré que, compte tenu de leur nature transversale, les approches adoptées dans cet atelier incluront le plan d'action de la stratégie nationale pour la mer, qui met l'accent sur la technologie dans le secteur de la vie active du pays.
Selon certains experts en matière environnementale, les déchets solides bruts dans l'environnement sont des sources d'émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, de contamination des sols et des eaux souterraines, ainsi que de prolifération de vecteurs de diverses pathologies.
Selon les mêmes experts, l'utilisation de combustibles fossiles (issus du pétrole brut, du charbon minéral et végétal, entre autres) provoque une augmentation progressive du carbone dans l'atmosphère, ce qui potentialise l'effet de serre.
