L'opposition ivoirienne a remis le couvert des accusations gratuites contre la Commission électorale indépendante (CEI). En effet, l'institution chargée d'organiser les élections a décidé de réviser le listing électoral en novembre prochain comme elle le fait chaque année.
Ainsi, avant l'opération proprement dite, elle a obligation de procéder au renouvellement des commissions électorales locales qui auront en charge la compilation les données recueillies dans leurs différentes zones. Dans cette dynamique, l'institution présidée par Coulibaly-Kuibiert a procédé au renouvellement de ses démembrements sur le territoire national. Ainsi, les partis politiques représentés à la commission centrale ont communiqué les noms de leurs représentants. Et chaque bureau local composé de huit (8) membres est allé aux élections pour désigner le président.
Depuis lors, l'on assiste à une levée de boucliers de la part de l'opposition ivoirienne. Laminée presque partout par les porte-flambeaux du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la Paix (RHDP), celle-ci a décidé de s'en prendre vertement à la CEI et à son président qu'elle accuse d'être à la solde du parti au pouvoir. Elle joue, en effet, la carte de la mauvaise foi pour salir la Commission électorale indépendante et tenter de jeter le discrédit sur toutes ses actions. Sinon comment comprendre que cette opposition apprécie l'élection où elle triomphe et la décrit où elle perd.
On le voit, l'opposition en perte de vitesse s'accroche à des accusations gratuites pour espérer avoir la tête du président de la CEI. Au lieu d'occuper le terrain après une analyse profonde de ses défaites électorales, elle continue de s'en prendre à la CEI. Cependant, les Ivoiriens ne pas dupes. Ils savent surtout que l'opposition joue à un jeu malsain autour des opérations électorales. Désunie, désorganisée et pratiquement méconnaissable, cette opposition cherche vainement des sujets pour justifier au moment venu sa débâcle qui se dessine aux futures batailles électorales.