En Côte d'Ivoire, la problématique de l'efficacité de la naturo thérapie, encore dite médecine traditionnelle, ne se pose plus en tant que telle aux scientifiques, universitaires et autres chercheurs.

En d'autres termes, l'on ne s'interroge plus sur son efficacité ou pas. C'est que la conception méprisante que les milieux universitaires entretenaient sur cette médecine au cours des années 1960, 1970 et 1980, a aujourd'hui, véritablement changé.

En clair, il n'y a plus de doute quant à son utilité, désormais prouvée, à bien des égards, par les praticiens qui la maitrisent réellement. Ceux-là mêmes qui se trouvent pétris de la science des plantes, comme le docteur Albert Adou. Et pour lesquels, les scientifiques ivoiriens ont désormais une seule préoccupation. A savoir, celle de pouvoir donner une explication plus scientifique à leurs trouvailles médicales, sur la base des protocoles établis en la matière, dans les laboratoires de recherche.

C'est à cet exercice hautement méticuleux et exigeant que le Dr Albert Adou, à ce jour rompu à la guérison de plusieurs maladies par les potions et autres compositions dérivées des plantes, se prête depuis quelques années. Et cela, avec des résultats encourageants et prometteurs, soutenus par l'Ufr Biosciences de l'Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.

Témoignages de patients

Son remède contre le diabète, qui réussit à stabiliser le taux de la glycémie dans le sang et dont de nombreux diabétiques disent beaucoup de bien, a fait l'objet de recherche par cette l'Ufr, pour identifier le principe actif. Ce médicament a même fait l'objet d'une thèse de doctorat. Comme deux autres de ses remèdes.

Les témoignages de patients guéris de diverses maladies, les distinctions honorifiques et d'encouragement à lui dédiées sont aujourd'hui légion. Mlle N'Dri Fischer, infirmière au Centre médical policier d'Andokoi, cité Fany révèle : " je lui ai adressé des patients souffrant fortement du diabète.

Après quelques temps de traitement, leur taux de glycémie s'est stabilisé. Et leur état général s'est amélioré. Je lui ai aussi envoyé des cas d'hépatite B, de prostatite... qui sont tous aujourd'hui guéris ". Yobouet Djoblé Mathieu, lui doit sa guérison de la prostatite, après deux mois de traitement. " Je portais une sonde, et on m'avait préparé pour une opération, lorsque le chauffeur de mon pasteur qu'il a soigné du même mal, me l'a conseillé, en 2021.

A présent, je ne souffre plus de la prostatite, comme l'ont confirmé tous les examens de contrôle effectués ". Plusieurs autres malades de la prostate reçus par le biologiste ayant confirmé la guérison de Yobouet Djoblé, ont été orientés vers le Dr Adou, qui les a traités avec succès.

Idem pour Mme Ewo Florence, guérie de fibrome, qui l'empêchait d'enfanter. " J'ai commencé les traitements en juillet 2020. Puis en août de la même année, j'ai contracté ma première grosses, sans aucune intervention chirurgicale ".

Pour plus de certitude scientifique

Désormais pris au sérieux dans le monde de la recherche en Côte d'Ivoire, Dr Albert Adou, est depuis quelques temps, quotidiennement assisté par le Dr Norbert Amani Komenan, spécialiste de Pharmacologie des substances naturelles formé à l'université Félix Houphouët- Boigny.

" Je suis à ses côtés, pour suivre l'évolution scientifique des traitements qu'il administre à ses patients, souffrant d'hypertension artérielle, de diabète et de prostatite. Il s'agit pour moi de savoir jusqu'à quel niveau d'efficacité, se situent les guérisons réalisées " ; explique le Dr Amani Komenan. Il suit et échange régulièrement avec les patients guéris de ces pathologies précitées.

Résolument engagé dans le processus de modernisation des pratiques médicales, exigée aux acteurs de la médecine à base des plantes par les pouvoirs publics, Dr Albert Adou va ouvrir en novembre prochain à Abobo, une clinique moderne. Qui comprendra : une salle de consultation, une unité de production des médicaments, ainsi qu'un laboratoire de contrôle.

Tous les processus de fabrication des remèdes mis au point par ce naturo thérapeute, sont à ce jour protégés par l'Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI).