Les enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants réclament le paiement de leurs vacations, indemnités de recherche pour ceux et celles retraités ainsi que leurs heures complémentaires avant la date fixée lors de la récente conférence des présidents des universités. Insulte et provocation. C'est en ces termes que la section nationale du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l'Enseignement supérieur (SECES) et les sections réparties dans toutes les régions du pays qualifient le fait que le gouvernement ait attribué 200 postes budgétaires au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Cette attribution serait loin de correspondre aux besoins réels. Le SECES national et les branches régionales vont même jusqu'à faire savoir que les 200 postes budgétaires sont " très en deçà (des) du nombre des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants partis à la retraite et ceux qui sont déjà morts ".
Réunis en visioconférence hier, les syndicalistes ont décidé de geler les résultats des examens universitaires de l'année 2022-2023. Une autre mesure prise par les syndicalistes de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique consiste également à boycotter la rentrée universitaire 2022-2023.
Menace. " Au rythme où vont les choses, les membres du SECES voudraient-ils arranger une menace d'année blanche pour le prochain calendrier universitaire ? " s'est demandé Zôzô, un citoyen suivant avec intérêt les diverses revendications syndicales, surtout celles relatives à l'univers de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Question relative au personnel toujours, les membres du SECES revendiquent " la transparence dans le processus de recrutement des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants ".
Les syndicalistes de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique déplorent également une " violation de leurs droits depuis ces deux dernières années ". Ce, malgré les annonces du gouvernement sur la nécessité de " prioriser l'enseignement supérieur et la recherche scientifique ". Pour les personnes concernées, l'urgence est pour les autorités publiques de leur attribuer la considération qu'elles méritent. Le syndicat enchaîne en interpellant sur les cas d'accaparement de terrains privés des universités publiques ainsi que des centres nationaux de recherches.