Dakar — Le Conseil national du crédit (CNC) a souligné la nécessité pour l'Etat de restaurer la capacité d'endettement des opérateurs agricoles auprès des banques locales en procédant à un apurement rapide des créances au titre des subventions sur les intrants.

"Le Conseil a relevé la nécessité, pour l'Etat, de restaurer la capacité d'endettement des opérateurs privés auprès des banques locales, par l'apurement rapide des créances bancaires au titre des subventions sur les intrants", a-t-on appris du communiqué sanctionnant une réunion de la structure tenue jeudi à Dakar.

Les participants à la rencontre qui a été présidée par le directeur de la Monnaie et du Crédit, Moussa Touré, se sont félicités des perspectives favorables de production pour les différentes spéculations à la faveur d'une bonne pluviométrie et des efforts déployés par l'Etat en terme de disponibilité d'intrants, notamment l'engrais et l'urée.

Le Conseil national du crédit ainsi indiqué avoir pris connaissance des ressources mobilisées ou à mobiliser par La Banque agricole (LBA) et la Banque nationale pour le développement économique (BNDE), pour le financement de la commercialisation de l'arachide, des céréales locales, de l'anacarde, du coton et des produits horticoles.

Il a noté avec satisfaction les dispositions déjà prises par l'Etat pour la mobilisation de financements extérieurs au profit de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS), indique le communiqué.

Il souligne que le CNC s'était appesanti "sur l'urgence attachée à une meilleure organisation des campagnes agricoles, en particulier celle de la filière arachidière".

Parmi ses recommandations figurent la disponibilité des statistiques de production et la fixation du prix au producteur en temps opportun, la tenue régulière et à bonne date des concertations entre les acteurs.

S'y ajoute l'élaboration d'un plan de trésorerie global par filière en vue de faciliter l'appréciation des besoins de financement par le système bancaire local.