Cote d'Ivoire: Des experts partagent leurs expériences sur la place des influenceurs

Adresser les grandes problématiques du moment ! C'est l'un des objectifs de l'Association " Médias et Citoyenneté ", qui regroupe des hommes et femmes du secteur des médias.

Le 29 septembre dernier, à la Riviera, cette organisation a réuni de nombreux experts en communication, en droit et des réseaux sociaux, pour croiser leurs regards sur le thème principal : " Impact des influenceurs web sur les contenus audiovisuels et sur le public en Côte d'Ivoire". A cette occasion, d'éminents hommes de médias ont ébauché quelques pistes de réflexions à travers leurs riches expériences sur les différents sous thèmes. Il s'agit, entre autres, de Maître René Bourgoin, président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), Koné Samba, président de l'ANP (Autorité nationale de la presse), Dr Alfred Dan Moussa, directeur général de l'ISTC, Mme le procureur, Konan Elisabeth Yéboua, Fabrice Sawegnon, directeur général de Life TV, Jean Philippe Kaboré, directeur général de 7 Info,Mariam Coulibaly Kouadio, directrice générale de Fréquence II, Valentin Zahui, sociologue, expert en gestion des ressources humaines, Juste Crépin Gondo, CEO de Constellation group Africa, Marius Comoé, PCA des organisations des consommateurs de Côte d'Ivoire.

Dans son discours inaugural, Eugène Kadet, président de " Médias et Citoyenneté ", a expliqué l'ambition de sa structure qui est une passerelle entre les médias et les citoyens, pour réduire l'énorme fossé et faire, à l'écouter, progressivement tomber ce mur d'incompréhension et de méconnaissance réciproque. Aussi relève-t-il, qu'entre les détracteurs et les partisans de cette nouvelle façon de communiquer, il y a matière à débats. C'est pourquoi, il a souhaité que la parole soit donnée aux régulateurs et aux hommes de loi, pour expliquer les dispositifs qui régissent les médias.

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Quant à Me René Bourgoin, il s'est félicité de la création de l'association, ce Think tank, qui a pour objectif de valoriser les concepts de journalisme et de citoyenneté, de promouvoir le professionnalisme et l'excellence, en harmonie, avec les mutations technologiques dans les médias. Pour lui, "la libéralisation de l'espace audiovisuel attendue par les populations, depuis des décennies, a été réalisée par la HACA avec la volonté clairement exprimée du président de la République Alassane Ouattara".

Pour Alfred Dan Moussa, le monde change. Selon lui, "les entreprises ne doivent pas associer leurs images à ces influenceurs ou non valeurs. Les professionnels des médias doivent fermer leurs portes à ces " followers ".

Quant à Samba Koné, il n'y a pas de péril en la demeure. "Ils (les influenceurs) doivent observer les règles qui régissent le milieu. Il faut les sensibiliser sur les risques du métier des médias. Il faut également adapter la législation en vigueur".

Mariam Coulibaly, au nom du DG de la RTI, a souhaité que les influenceurs soient éduqués. "Notre seul juge reste le régulateur, la HACA. Chaque média a ses réalités et ses propres choix", a martelé Fabrice Sawegnon.

A la réalité, tous les experts qui ont eu voix au chapitre ont communiqué, à l'assistance, leur regard sur le phénomène des influenceurs, une question plus que d'actualité.

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