Angola: Un projet d'eau profitera à plus de trois millions d'habitants

Luanda — Trois millions d'habitants, des régions sud et sud-ouest de Luanda, bénéficieront de l'approvisionnement en eau potable, à partir d'un système d'approvisionnement appelé Bita IV, lancé vendredi, dans la municipalité de Belas, à Luanda.

Le ministre de l'Énergie et de l'Eau, João Batista Borges, a lancé le projet, situé dans le district urbain de Quenguela, qui devrait être achevé dans un délai de trois ans, avec un budget de 320 millions de kwanzas.

Les travaux sont réalisés par un consortium d'entreprises Suez, Mota Engil et Soares da Costa, avec un financement de la Banque mondiale (BM).

A l'occasion, le ministre a considéré le projet comme un ouvrage stratégique et important pour les habitants de Luanda, qui augmentera l'accès à l'eau potable pour les populations vivant dans les zones périurbaines et éloignées des principaux centres de concentration urbaine.

De son côté, le gouverneur de la province, Manuel Homem, a déclaré que l'accès à l'eau potable est un défi majeur, car c'est l'un des plus grands problèmes soulevés par la population.

"Nous comprenons ce besoin et nous voulons garantir que l'exécution de ce projet apportera des signes très positifs pour l'amélioration de l'accès à l'eau dans la province", a-t-il ajouté.

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La municipalité de Belas, notamment les districts urbains de Quenguela, Vila Verde, Cabolombo, Ramiros et Morro dos Veados, Benfica et Camama (Talatona) font partie de l'ensemble des localités qui bénéficieront du projet.

Dans une première phase, le système d'approvisionnement comptera 259 200 mètres cubes/jour de production nominale, 100 000 mètres cubes de stockage, 65 kilomètres de canalisations, 3 700 kilomètres de réseau de distribution et 170 000 raccordements.

Le système de distribution d'eau aura des réservoirs d'une capacité de 50 mille mètres cubes, y compris une tour surélevée, d'une capacité de deux mille mètres cubes, comprenant une station de pompage et des bâtiments auxiliaires, une station de traitement des eaux de procédé (ETAP).

Il comprend également la construction du captage, de la station de traitement des eaux, le montage des conduites d'eau, la construction des centres de distribution, la mise en place des réseaux de distribution et des raccordements domestiques, y compris les compteurs.

À la suite de la première phase, il est prévu d'augmenter la capacité de la réserve d'eau traitée à 100 000 mètres cubes, ce qui assurera une plus grande flexibilité dans le fonctionnement des systèmes et améliorera la qualité des services fournis.

Il convient de rappeler que l'accord sur le projet susmentionné est contenu dans le décret présidentiel numéro 90/21, du 11 juin 2021, signé les 24 et 26 juin 2021, avec un financement de la Banque mondiale, par l'intermédiaire de la Banque internationale pour la reconstruction et Développement (BIRD), l'Agence française de crédit à l'exportation (BPI France Assurance Export) et la Standard Chartered Bank.

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