La recrudescence d'incendies d'aires protégées, ces derniers jours, interpelle sérieusement tous ceux qui y voient un véritable crime contre la nation. Cela a commencé avec la destruction de dizaines d'hectares de zones reboisées à Mahajanga, il y a quelque temps. Et après que nous y avons fait allusion, les feux de forêts ont pris de l'ampleur, à croire qu'un mauvais génie avait décidé de mettre en branle la machine à brûler.
Protection maximum des zones boisées
L'idée que des esprits malveillants provoquent sciemment ces catastrophes fait son chemin, mais nous espérons que ce n'est pas le cas. Les employés chargés de surveiller ces espaces protégés et la population locale sont très motivés pour maîtriser ces sinistres et leurs efforts pour protéger ces terres portent leurs fruits.
L'inquiétude a gagné tous les citoyens qui sont soucieux de la protection de l'environnement. La semaine dernière, les annonces d'incendies d'aires protégées se sont succédé et ont fait les gros titres des journaux. Le temps sec qui règne en ce moment favorise ces feux de forêts mais on semblait plutôt serein du côté du ministère de l'Environnement car une politique de prévention des feux de brousse avait été élaborée et depuis avait été efficace.
Les populations vivant à proximité de ces zones avaient été conscientisées par les gardes forestiers et étaient des auxiliaires efficaces de la lutte contre les incendies. Cependant, la multiplication de ces départs de feux, ces derniers jours, laisse songeur et on ne peut pas écarter l'existence de pyromanes qui provoquent ces incendies.
L'inquiétude exprimée par certains observateurs est réelle et elle doit mobiliser les autorités qui protègent nos réserves naturelles. Le rappel des sanctions appliquées aux auteurs d'incendie criminelle a été fait. Les moyens de lutte à la disposition des employés chargés de surveiller ces forêts sont en train d'être augmentés.