Une dame de 78 ans a été poignardée à mort par son ancien gardien avec un coauteur, samedi à Andramasina. Ses tueurs ont ensuite été neutralisés par balles.
Crime horrifiant. Une femme âgée de 78 ans a été froidement assassinée par deux cambrioleurs, samedi soir, à Antenibe Andramasina. Elle a été lardée de coups de couteau. Ses meurtriers ont vite récolté ce qu'ils venaient de semer. Ils sont tombés sous les balles des gendarmes. Il était 19h30, la gendarmerie a été informée d'un vol avec effraction aggravé d'homicide perpétré par des scélérats équipés d'armes blanches.
Le commandant de brigade et son équipe se sont empressés de faire le nécessaire pour rattraper les criminels. Des membres du comité de vigilance les ont aidés.Une poursuite à pied a été engagée. Les malfaiteurs ont été retrouvés dans un endroit boisé, à Tsiperifery, vers 22 heures. Ils ont refusé de se rendre. Tenant chacun un couteau, ils s'en sont pris physiquement aux poursuivants civils. Ils ont blessé deux d'entre eux. Puis, ils ont essayé d'agresser les gendarmes déterminés à les maîtriser. Leurs gestes menaçants leur ont coûté cher, car les gendarmes, obligés à se défendre, leur ont tiré dessus.
Antécédents
Arrosés de balles, tous les deux n'ont pas survécu. L'un avait 21 ans et l'autre 30 ans. Ils venaient de Manakara. Le plus jeune travaillait comme concierge chez la défunte. Il a été licencié il y a deux semaines à cause de regrettables antécédents. Récemment, il aurait volé à ses employeurs une somme énorme. Sa femme a également été la domestique de la septuagénaire. Elle est partie à Manakara depuis quelques jours. Le mari de la victime, âgé de 82 ans, a eu plus de peur que de mal.
Il se cachait dans une douche au deuxième étage de leur maison pendant que sa femme a été tuée par les assaillants. Ceux-ci sont repartis avec une boîte à bijoux et de l'argent. Le constat a été effectué ensemble par les gendarmes et le médecin du centre hospitalier de référence du district (CHRD) d'Andramasina. Le corps de la défunte a été remis à sa famille, tandis que ceux des malfrats enterrés par le fokonolona. L'hôpital ne dispose pas d'une chambre mortuaire pour les garder. Leurs familles pourront les récupérer si elles le veulent.
